Lors de la présentation du 14 février, les fans de Ferrari ont maintes fois témoigné leur affection à Charles Leclerc, un pilote capable de conquérir cinq victoires et dix-huit pole positions avec le Cheval Cabré ces dernières années. Certains de ces succès sont inoubliables pour les fans des Reds, comme celui obtenu lors de la course à domicile de Monza 2019 devant la foule en liesse. Le Monégasque de 25 ans a montré au cours de ces quatre années passées à Maranello qu’il avait toutes les qualités pour être la référence actuelle et future de la Scuderia, et les fans de Ferrari se demandent cycliquement s’il convient ou non de l’élire, publiquement et avec clarté, premier guide de l’équipe. Mais dans la lignée de ce que Mattia Binotto a fait, le nouveau directeur de l’équipe Frédéric Vasseur a également assuré un soutien égal pour Leclerc et Sainz, bien qu’il ait précisé qu’en cas de besoin donné par le classement du championnat du monde, il n’exclut pas de donner les gallons de ‘capitaine’ le mieux placé des deux.
Dans les attentes du pilote monégasque, 2023 sera une année clé, étant donné que l’ambition non dévoilée de Ferrari est de viser le titre mondial. Mais ce sera, selon toute vraisemblance, aussi dans la définition de l’avenir de Leclerc, lié à Ferrari par un accord (signé en 2019) qui trouvera sa conclusion naturelle à fin 2024. Incontournable à cet égard il y avait une question adressée au pilote transalpin lors de la cérémonie de présentation du SF-23, qui l’interrogeait précisément sur le renouvellement : « Ce n’est pas urgent. Maintenant, la priorité est de gagner. Le moment venu, nous nous rencontrerons pour parler», a expliqué Leclerc en souriant. Comme c’est le cas depuis un certain temps, des contrats importants comme celui du monégasque sont négociés bien en amont de leur échéance, aussi pour éviter que les sirènes des autres rives ne sonnent persuasives. « L’intérêt de Toto Wolff n’est un mystère pour personne», a observé Leo Turrini dans l’édition d’aujourd’hui de QCdécrivant un scénario possible : «Hamilton, surtout s’il réussissait à conquérir la huitième couronne tant attendue, lâcherait prise. À ce moment-là, Mercedes, qui pensez-vous qu’elle irait chercher ? ».