Derby de démolition
[Rassegna stampa] – L’énième triomphe de Red Bull et Max Verstappen, le retour sur le podium de Lewis Hamilton, l’effondrement de Ferrari. Toutes les questions intéressantes et légitimes qui ont été et seront explorées suite au résultat du GP d’Australie. Mais la plus grande concentration, inévitablement, est sur ce qu’était l’événement de Melbourne lui-même. Une course folle, mal gérée par la Direction de Course, qui au nom d’un spectacle de plus en plus extrême et moins spontané a généré, par négligence ou ignorance, une sorte de derby de démolition qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves que les « simples » millions d’euros en dommages et intérêts que les équipes devront débourser pour réarranger leurs monoplaces. Voilà pour la maîtrise des coûts.
compter le spectacle
La direction que prend la F1 est claire, mais si tous les pilotes sont critiques sur le chemin qui s’engage – uniquement show et mérite sportif cantonnés au second rôle – il se pourrait que parmi les hautes sphères on commence à se poser quelques questions. . Le thème a également trouvé un terrain de discussion fertile en Italie, comme en témoigne l’analyse d’Alessandra Retico sur La république.
Pilotes critiques
Chaos, et même pas calme. A part les spectacles. A Melbourne, une course de kangourous, par à-coups. Trois drapeaux rouges : jamais vu autant dans l’histoire d’un GP. Avec une course plus lente que tendue. La seule consolation, c’est qu’à l’issue de la foire sud, au milieu des contrecoups et des polémiques, celui qui le mérite monte sur le podium. Trois champions du monde : Verstappen, Hamilton, Alonso. Gagnants et perdants, mais tous essentiels pour organiser un bazar dominical. […].Peut-être que le réalisateur recherchait l’effet Squid Game ? A Melbourne, la FIA s’embrouille toute seule.
Anneau Netflix
L’Australien Michael Masi est également sur le circuit, un ancien directeur de course qui a perdu sa carrière en subissant également des menaces de mort après avoir mal géré le tristement célèbre dernier GP d’Abu Dhabi 2021 qui a attribué le titre à Verstappen. L’Allemand Niels Wittich, qui l’a remplacé, ne veut pas prendre de risque et applique le règlement à la lettre. Au nom de la sécurité, il produit des situations plus dangereuses. Certains, incompréhensibles : pour les pilotes eux-mêmes, encore moins pour les spectateurs. […]. Surtout pour la farce finale décidée après une demi-heure de suspension embarrassante du sort de (presque) tout le monde […]. Organisateurs sous enquête, enquêtes internes. Merci Netflix, intrigue déjà prête pour la prochaine série. De plus en plus de divertissement et de moins en moins de F1 telle que nous la connaissons. […].