Augmenter l’utilisation de l’utilisation de matériaux recyclés pour la production de composants pour les nouveaux véhicules peut-il réellement apporter des avantages aux constructeurs automobiles ? La réponse est oui et, selon l’étude sur l’économie circulaire appliquée au secteur de l’industrie automobile par Bain & Company, on parle d’avantages considérables. Surtout en termes de la durabilité environnementale: en effet, rappelons qu’aujourd’hui le secteur de la mobilité est responsable d’environ 30% des émissions mondiales, un pourcentage non négligeable.
Pour cette raison, et revenons à l’incipit, de plus en plus de constructeurs automobiles décident de s’appuyer sur des matériaux recyclés pour la construction de leurs véhicules : en ce sens, d’ici 2040 on pourrait atteindre réduire jusqu’à 60% les émissions polluantes et nocives pour chaque nouveau véhicule produit grâce à cette pratique. « Les constructeurs automobiles du Vieux Continent sont déjà aujourd’hui les leaders mondiaux de la circularité, avec un taux de 40 % – a commenté Gianluca Di Loreto, Partner Bain & Company – Mais l’accent est désormais mis sur la prise en compte de la circularité dès la phase initiale de conception du véhicule, avec un mandat clair d’utiliser des matériaux recyclés. En Italie, la supply chain des composants peut jouer un rôle crucial pour accompagner les industriels dans cette phase de reconception des produits finis ». L’avènement de l’électrification puis il transforme cette pratique d’occasionnelle en habituelle, étant donné que l’augmentation du nombre de batteries produites oblige les fabricants à rechercher de nouvelles façons de réduire les émissions de CO2.
Chiffres en main, cependant, les taux de recyclage nickel, cobalt, lithium et manganèse sont encore trop faibles aujourd’hui. « En ce sens, l’Union européenne travaille sur des réglementations plus strictes qui imposent des niveaux élevés de récupération des matériaux déjà utilisés – souligne Il Fatto Quotidiano – En effet, d’ici 2030, il sera possible de recycler 70 % du lithium et 95 % du cobalt, du nickel et du cuivre. En outre, il sera également nécessaire de mesurer l’empreinte carbone des batteries et autres composants techniques tout au long du cycle de vie« .