La décision de l’actuel gouvernement Meloni di n’est pas passée inaperçue ne prolongez pas la coupe d’accise sur les carburants, ce qui a eu pour conséquence le retour des valeurs à la pompe pour l’essence et le diesel aux niveaux atteints en mars dernier avec une augmentation annuelle allant jusqu’à 360 euros. LE Nombres parlent d’eux-mêmes : hier matin, la moyenne de l’essence en libre-service dépassait 1,8 euro le litre, tandis que le diesel montait aux alentours de 1,87. Quant au carburant servi, l’essence a atteint 1,95 euros le litre, 2,02 euros pour le diesel à la place, un gros problème pour les automobilistes italiens.
L’actuel Premier ministre et la majorité qui le soutient ont été attaqués sur plusieurs fronts, comme il fallait s’y attendre. La protestation la plus vive est venue de la bouche de Matteo Renzi, leader avec Carlo Calenda du soi-disant Troisième Pôle, qui a soutenu : « Le gouvernement a dû faire de grands changements et a commencé par augmenter l’essence, les péages et les cigarettes. Ensuite, ils disent que le plaisir est terminé. Peut-être le free ride est terminé pour les automobilistes« . Même Stefano Bonaccini ne les envoie pas dire à Giorgia Meloni, qui dirige la Région Émilie-Romagne depuis les bancs du PD (pour lequel il se présentera à la tête) : « Essence, voiture RC, bus : maxi piqûre ! Mais n’avaient-ils pas dit, écrit, crié, promis qu’ils éviteraient tout cela ? Une droite vraiment cohérente ».
Comme le soulignait Repubblica ce matin en kiosque, les hausses ils ne sont pas arrivés comme un coup de tonnerre. « Le gouvernement a d’abord réduit la baisse des droits d’accises fin novembre jusqu’à la fin de l’année, puis a annulé la réduction à partir de 2023, ramenant effectivement l’horloge à mars 2022lorsque l’ancien Premier ministre Draghi a introduit la réduction de 25 cents – ça se lit dans le journal – Ciseaux qui, en plus de l’effet TVA, s’était traduit par une remise à la pompe d’un peu plus de 30 centimes ».