Les explications de Vasseur
Après les nombreuses rumeurs qui se sont courues ces derniers jours sur le Ferrari et sur l’avenir de plusieurs membres de la Scuderia, entre lundi et mercredi Frederic Vasseur voulait clarifier ce qui se passe dans l’équipe. Le directeur général et directeur général de l’équipe de Maranello a précisé qu’aucune personnalité clé ne quitterait l’équipe, y compris le directeur sportif Laurent Mekies et le directeur du châssis Enrico Cardile dans le discours, et a précisé qu’il entretenait d’excellentes relations avec le PDG Benedetto Vineyard. Les déclarations du manager transalpin ont ainsi calmé les eaux autour de l’équipe en vue de l’importante course de Jeddah prévue dimanche prochain.
La réponse éludée
Comme mentionné, le numéro un de la Ferrari Muretto a assuré qu’il était en couple « constante et excellente» avec Benedetto Vigna. Vasseur l’a qualifié de « potins» les voix des désaccords entre eux, précisant «pour discuter de n’importe quel sujet» et d’avoir établi un «collaboration très positive“.
Depuis les colonnes du Courrier sportifle journaliste Fulvio Solms a expliqué que la réponse à la question posée («Qui est le patron de l’équipe, toi ou Vigna ?) n’était pas convaincante et la réponse donnée par Vasseur n’a pas précisé « si Ferrari est aujourd’hui une équipe comme elle l’a toujours été et comme les autres, avec les pleins pouvoirs attribués au directeur de l’équipe, ou si le PDG envahit constamment le terrain ». Le confrère du journal romain a observé que ce serait précisément cette question non résolue qui déterminerait « l’énervement des techniciens de haut niveau » de Maranello.
Être Ferrari, indiscrétions et taupes
Léo Turrinijournaliste de longue date du Reste du Carlin et grand connaisseur de la dynamique interne de Ferrari, a voulu analyser la conférence de presse de Vasseur de manière très franche. Le visage bien connu de Ciel Sport a attiré l’attention sur les facettes de la signification du terme « Être Ferrari », soulignant à quel point l’ingénieur français ne peut pas être surpris « du énorme pression autour de l’équipe et de l’immense déception inévitable qui accompagne un début désastreux comme celui de Sakhir« , ajoutant en des termes plutôt colorés : « Si tu fais des conneries dans une Ferrari, un instant après tu es poursuivi sur le web, sur les réseaux sociaux, à la télé, à la radio, dans les journaux » et continuant : « ET il est inutile de se plaindre du déluge de rumeurs/inférences/indiscrétions. Ce n’est pas que Ferrari a une armée de taupes. C’est juste que Ferrari est au centre de l’univers de la course. Et ce sera toujours“. En conclusion, d’une manière décidément sincère : «Être Ferrari, c’est en finir avec les conneries de la « coopérative », avec les coups de la structure horizontale, avec une communication qui ne supporte même pas un courant d’air. Mais comment diable est-il possible que Ferrari n’ait pas de réponse, bonne ou mauvaise, pour les milliers de bêtises qui racontent le présent?.