La diffusion des voitures électriques en Italie continue de se heurter à leur problème prix trop élevés. La dernière étude menée par Aretè le confirme : 20 % des Italiens se disent prêts à mettre la main sur une nouvelle voiture à batterie, mais seulement si celle-ci ne dépasse pas le seuil de 30 000 euros. Traduit, les voitures électriques intéressent de plus en plus les automobilistes italiens, qui doivent cependant composer avec un pouvoir d’achat assez limité qui rend le segment inaccessible.
En entrant dans le détail de cette recherche, il ressort que 44% des personnes interrogées déclarent avoir concrètement l’intention de s’appuyer sur l’hybride sous toutes ses formes, tandis que 23% de l’échantillon admettent vouloir confirmer un moteur à combustion interne même sous le capot de sa prochaine voiture, avec des diesels en pole position parmi les systèmes d’alimentation traditionnels. Les économies que les véhicules électriques permettent sur la consommation, les coûts de carburant et d’entretien des véhicules et la réduction de l’impact environnemental sont parmi les principales raisons qui ont conduit plus d’un Italien sur cinq des personnes interrogées à se tourner vers une alimentation électrique pour la prochaine voiture : en outre les prix de catalogue excessivement élevés auxquels nous avons fait référence plus tôt, il en existe d’autres obstacles qui freinent la confiance des consommateurs dans ces voitures, surtout l’autonomie limitée des véhicules et les difficultés de recharge surtout dues à un maillage encore insuffisant sur le territoire.
« Les données issues de notre nouvelle enquête instantanée montrent un intérêt croissant de la part des Italiens pour la mobilité électrique, considérée comme un solution efficace surtout pour se déplacer en ville. Un intérêt qui se heurte au pouvoir d’achat limité des familles italiennes et qui peine donc encore à se transformer en une croissance importante des immatriculations, comme c’est pourtant le cas pour la technologie hybride. – a souligné Massimo Ghenzer, président d’Areté – Le prix continue de constituer un frein à la diffusion de ces voitures. La volonté de dépenser un maximum de 30 000 euros pour une voiture au rendez-vous, identifiée par les réponses à nos recherches, limite significativement le choix entre les modèles disponibles sur le marché et pousse les acheteurs potentiels vers des voitures aux prix plus compétitifs, un domaine qui sera de plus en plus controlé par fabricants chinois qui peuvent compter sur la disponibilité des matières premières nécessaires et, en général, sur des coûts de production nettement inférieurs. Sans oublier les délais de livraison réduits et plus en phase avec les attentes des consommateurs ».