L’éventuelle imposition de limitations de vitesse sur certains tronçons d’autoroute en Allemagne, il a fait l’objet de débats houleux ces derniers temps, la politique allemande étant divisée sur l’opportunité de réglementer les autoroutes également sous la pression d’une partie de l’opinion publique et des alignements parlementaires, les Verts ayant l’intention de réduire la vitesse des voitures pour essayer freiner aussi émissions. Le ministre des Transports Volker Wissing est intervenu sur le sujet, écartant la possibilité d’introduire une limitation de vitesse, expliquant que l’avènement des voitures électriques rend la mesure superflue.
« Le rythme sur l’autoroute relève de la responsabilité personnelle des citoyens, tant que d’autres ne sont pas en danger. L’État devrait se retenir ici », Wissing expliqué aux médias allemands. « Les prix élevés de l’énergie incitent déjà de nombreuses personnes à conduire plus lentement. Et avec les voitures électriques, les gens ne rouleront pas aussi vite parce qu’ils veulent économiser de l’autonomie et des batteries. Diverses voix favorables s’étaient élevées au sujet des limitations de vitesse, dont celle de Sebastian Vettel, un ancien pilote de Formule 1 qui avait parlé de la nécessité de réglementer le trafic routier de cette façon. Certains rapports parlaient d’action imminente mais au final rien ne s’est matérialisé et la position de Wissing, qui fait en tout cas partie d’une coalition gouvernementale qui comprend des représentants favorables à ce type de mesure, laisse penser qu’à l’heure actuelle tout cela restera ainsi de suite Autoroute Allemand.
En effet, le ministre des Transports lui-même a déclaré que le réseau autoroutier devait être étendu pour faire face à la trafic croissantpour décongestionner les principales artères. Un objectif contraire au credo de certains partis écologistes mais qui selon Wissing serait contrebalancé par la présence d’un nombre croissant de voitures électriques. « Même si tout le monde n’aime pas ça : il y aura plus de trafic sur les routes allemandes et nous devons y faire face. Sinon, l’économie va bientôt s’arrêter et nous allons perdre des emplois. »