L’Italie change partiellement sa vision sur l’avenir de la mobilité en embrassant le développement des e-carburants après l’accord entre l’Allemagne et l’Union européenne et le rejet par cette dernière des biocarburants, poussé précisément par le gouvernement italien, dans le cadre du dialogue sur l’arrêt à la vente de voitures à moteur essence et diesel à partir de 2035 : « Notre engagement en faveur de l’hydrogène, qui est à la base des e-carburants, est très fort »a expliqué Gilberto Pichetto Fratin, le ministre de l’Environnement lors de son discours à l’occasion du 19e Forum de dialogue Italie-Espagne – « Nous sommes prêts à investir près de 4 milliards dans les deux ou trois prochaines années. Nous sommes tout à fait d’accord sur le e-carburant”. Quand arriveront-ils ? « En 2028 ou 2030-32 ».
Biocarburants et e-carburants
Un changement de la part de l’exécutif présidé par le Premier ministre Giorgia Meloni qui ne renie cependant pas totalement les biocarburants qui restent au contraire un point fixe sur lequel travailler pour l’Italie, comme l’a rappelé le ministre de l’Environnement lui-même : « Nous demandons la solidarité de l’Espagne, qui assumera la prochaine présidence tournante du Conseil de l’UE, pour évaluer scientifiquement sa neutralité technologique. « Ce sont des évaluations à faire. Si la neutralité technologique des biocarburants n’est pas prouvée, nous abandonnerons. En attendant, cependant, nous demandons à l’UE de faire ces évaluations ». C’est ensuite le ministre lui-même qui admet que les biocarburants ont un bilan d’émissions différent de celui des e-carburants, tout en soulignant comment la contribution des premiers peut faire un pas de plus vers l’objectif de zéro émission d’ici 2050.
Que va faire l’Italie ?
« Pour atteindre les objectifs de décarbonation Pichetto ajouté. nous avons une boîte à outils pleine de contenu. Il est indispensable d’avoir un réseau gazier moderne, avec au moins six ou sept terminaux de regazéification qui sont notre garantie contractuelle d’approvisionnement. Il en va de même pour le réseau électrique qui devra être structuré à travers le plan de Terna. Avec le PNIEC, nous tracerons la voie pour produire 2/3 de l’énergie à partir de sources renouvelables et le reste à partir de gaz. « L’Italie doit être prête à saisir les nouvelles opportunités. Après le vote du règlement automobile, avançons sur les biocarburants pour démontrer leur neutralité : « L’Italie doit être prête à saisir les nouvelles opportunités. Après le vote sur le règlement automobile, avançons sur les biocarburants pour démontrer leur neutralité. »