« Un cœur fou, fou de lier », a chanté dans l’une de ses chansons les plus célèbres Antonio Ciacci, célèbre du grand public comme Petit Tony. Et son cœur était en fait fou de supercars et de belles voitures : sa collection se vantait de toutes les marques et de toutes les époques, allant de Ferrari à Lamborghini en passant par Alfa Romeo. Le 27 mai, exactement dix ans se seront écoulés depuis sa disparition, une vie passée non seulement immergée dans la musique et ses chansons mais aussi dans son bijoux à quatre rouesqui font encore aujourd’hui l’envie de nombreux collectionneurs du secteur.
Repubblica en kiosque ce matin raconte à quel point sa passion était pour les voitures, « et l’heureuse polygamie avec laquelle il les changeait sans cesse sans les nier, sans les jeter, une collecte qui ce n’était pas exhibitionniste ou compulsif mais qui est né à la place d’un amour incommensurable ». Ferrari était sans aucun doute la marque qui l’attirait le plus : dans sa vie, il les possédait au moins une douzained’un 250 MM à deux spiders California 250 SWB (un vert aigue-marine et un rouge), en passant par un spider 250 LWB noir et deux 275 GTB, un rouge et un noir, jusqu’à un 330 GT 2+2 couleur argent, un 365 GTB/4 Daytona argent, une Dino 208 GT4 argent et une Testarossa rouge.
Aux côtés de ses Ferrari se distinguait le Lamborghini: il a possédé moins de voitures avec le logo de la marque Bull, il a certainement pris le volant de trois Miura différentes, toutes de couleurs différentes, du jaune au rouge en passant par le bleu métallisé. Et puis encore dû Jaguar E-Type Roadster produites à différentes décennies et équipées de différents moteurs, une Lancia Appia GTE Zagato, une Alfa Romeo 1900 Pininfarina, une Spider Touring 2000, une Maserati 5000 GT et une Cadillac Fleetwood, cette dernière rose en l’honneur d’Elvis Presley. Bref, la passion de Little Tony pour les voitures n’est jamais remise en question.