La bataille en piste entre pilotes et équipes n’est pas le seul défi notable en Formule 1 ces dernières années. L’énorme popularité que connaît le sport au niveau international a en effet généré un autre type de compétition particulièrement vive : celle entre les organisateurs des Grands Prix. En fait, de plus en plus de villes et de villages veulent faire partie de l’industrie de la Formule 1 essayant d’amener les phénomènes du Cirque chez eux. La compétition est rendue encore plus impitoyable par le fait que les places sont limitées et que ceux qui accueillent déjà un GP n’ont pas l’intention de lâcher l’os maintenant que les affaires vont dans le bon sens.
La F1 et la FIA ont déjà considérablement élargi le programme de course mais il semble franchement impossible d’aller au-delà des 24-25 rendez-vous annuels. Il faut donc, pour ceux qui veulent entrer de l’extérieur, « arracher » une chaise à un concours déjà existant. Les problèmes augmentent alors si le lieu qui veut accueillir la course est en Europe. En fait, les plans de Domenicali sont clairs : l’objectif est de ne pas avoir plus d’un tiers des événements sur le Vieux Continent, afin de s’ouvrir ensuite aux opportunités offertes par les pays non européens. Parmi ceux qui rêvent d’un endroit il y a aussi la capitale espagnole, Madrid. La ville est en contact avec la Formule 1 depuis un certain temps et ce n’est pas un hasard si elle organise une exposition monoplace officielle à partir du 24 mars 2023. Il y a deux options sur la table : une course en ville ou (mais c’est moins probable) un retour sur la piste historique de Jarama.
Selon le journal espagnol COMME une date réaliste pour avoir un GP de Madrid pourrait être la 2026, peut-être 2025. Cependant, il y a des obstacles : en plus de devoir battre d’autres candidats – Nice, Portimao, Nurburgring et Istanbul Park sont tous des noms intéressés à entrer ou à revenir définitivement au calendrier – il y a en fait aussi un volet économique à gérer. . On ne sait pas encore qui devrait supporter les coûts énormes qui comprendraient la construction et le démantèlement ultérieur d’une piste urbaine et les frais d’organisation à verser dans les coffres de la F1. De plus, l’entrée de Madrid ne pouvait avoir lieu qu’avec la sortie simultanée du calendrier de Barcelone.