Le communiqué de presse émis par la Fédération Internationale, diffusé parallèlement aux décisions prises lors du Conseil Mondial, est un pas dans le sens d’une résolution sans autres conséquences juridiques des différends relatifs aux procédures mises en place par le Directeur de Course Michael Masi sous le régime de la Safety Car à le Grand Prix d’Abou Dhabi. La FIA a en effet annoncé son intention d’entamer une analyse au sein de la gouvernance de la F1 pour clarifier ce qui s’est passé et d’utiliser l’aide des équipes et des pilotes pour discuter du règlement actuellement en vigueur. Comme le précise l’édition d’aujourd’hui de Corriere dello Sport « Ce n’est pas une véritable enquête, car l’initiative ne remet pas en cause l’issue du championnat, mais vise à identifier et clarifier les erreurs commises ».
Selon le journal romain, Mercedes serait encline à ne pas exercer le droit de recours, contrairement à l’intention communiquée dimanche soir, même si « ne pas avoir accepté le résultat du championnat ». Les deux actions – à savoir le début de l’analyse sur ce qui s’est passé et le non-appel des Flèches d’Argent – seraient étroitement liées et « mûri dans un affrontement à huis clos entre les dirigeants de l’équipe allemande et les fédéraux ». Mercedes cependant « aura en tout cas recours à uninitiative de démonstration, ne pas envoyer ses voitures de F1 aujourd’hui […] et Formule E […] au Gala parisien« , un fait déjà pressenti sur la photo publiée par la FIA mercredi soir.