Novembre se clôture sur une note positive, redonnant le sourire au marché automobile. Le mois qui vient de s’écouler a enregistré une +14,7% par rapport à la même période l’an dernier, 119 853 unités immatriculées, confirmant la croissance du secteur également affichée en octobre. Cependant, le total pour 2022 reste toujours dans le rouge, avec un -11,6% ce qui équivaut à 160 000 voitures en moins de janvier à aujourd’hui pour un total de 1 211 769 voitures immatriculées. C’est le portrait fourni par l’UNRAE, l’association qui regroupe les constructeurs automobiles étrangers.
Les signes positifs proviennent principalement des aliments traditionnels, avec diesel, essence et GPL qui a fourni de bons signaux en novembre. Dans le premier cas, une part de 26,9% est atteinte (27,6% en janvier-novembre) alors que le diesel baisse de 0,8 point à 18,2% et 19,9% en cumulé et que le GPL récupère deux points et remonte sur le mois à 11,2% (8,8 % en 11 mois). La baisse du gaz naturel se poursuit, atteignant 0,3% du marché le mois passé (0,8% en cumulé). En novembre, les ECV marquent une reprise par rapport aux mois précédents : les électriques purs (BEV) atteignent 4,2 % (-2,3 pp et 3,7 % de part en 11 mois), les plug-ins (PHEV) eux grimpent à 5,5 % (+0,2 pp et 5,1 % au total). Les hybrides sont toujours dynamiques, couvrant 1/3 des préférences (34,0 % en janvier-novembre) ; avec 9,2 % pour les hybrides « complets » et 24,5 % pour les hybrides « doux ».
« Les grands changements d’époque qui affectent le monde de la mobilité, avec l’évolution de l’industrie automobile et la transition vers une mobilité durable, nécessitent une réflexion urgente sur la manière d’aborder la reconversion industrielle de notre pays » – a commenté Michele Crisci, présidente de l’UNRAE – Au nouvel exécutif nous demanderons une action urgente sur trois points clés : une impulsion robuste et efficace pour le renouvellement d’un parc de véhicules très anciens et pour la diffusion de la mobilité zéro et très faible émission ; une infrastructure accélérée sur tout le territoire national de points de recharge publics et privés, avec des indications claires des heures, des lieux, des types de colonnes à installer et des sujets en charge des investissements ; enfin, une révision structurelle de la fiscalité des voitures particulières et des entreprises »