Aucune décision
L’incroyable jaune « judiciaire » qui implique Marc Marquez et le MotoGP dès les instants qui ont suivi la conclusion du Grand Prix du Portugal de dimanche dernier ajoute un autre chapitre. Le dernier chapitre de cette affaire complexe a été signé cet après-midi par les commissaires FIM, qui avaient été appelés à intervenir sur le recours présenté par le centaure espagnol et par Honda contre la rectification de la sanction infligée à Marquez pour l’accident provoqué en virage 3 à Portimao. Les commissaires sportifs ont essentiellement décidé de ne pas trancher, après que le ballon ait été renvoyé à la Cour d’appel du MotoGP, qui devra exprimer un avis définitif sur l’ensemble de l’affaire.
Qu’est-ce que la Cour d’Appel du MotoGP ?
Étant donné que l’histoire se développe de manière de plus en plus complexe et dans des voies de justice sportive peu connues de la plupart, il convient d’enquêter immédiatement sur ce passage : la Cour d’Appel du MotoGP est un organe appelé à trancher les litiges lorsque la FIM fait appel Les commissaires estiment qu’il est impossible de traiter l’affaire pour une raison valable. Il est basé en Suisse. A ce stade, le Directeur Juridique de la FIM nomme le juge qui constituera la Cour d’Appel du MotoGP. Le document publié par la fédération ne met pas explicitement en évidence la raison de ce report, mais évoque de manière générique « les circonstances de l’affaire et les questions juridiques soulevées par le recours présenté par M. Marquez et HRC ».
Les étapes précédentes
Théoriquement, les Commissaires d’Appel FIM auraient également pu confirmer ou infirmer la décision du Collège des Commissaires Sportifs, ou imposer une pénalité différente basée sur le règlement. Cependant, aucune de ces routes n’a été empruntée. Rappelons que la plainte de Honda est née après la décision de la FIM de « corriger » le document initial de pénalité de deux tours longs infligés à Marquez. Initialement, la pénalité aurait été purgée lors du GP d’Argentine. Après avoir annoncé que Marquez ne courrait pas à Termas de Rio Hondo en raison d’une blessure, la sanction a été « corrigée », la rendant valable pour « la première course MotoGP à laquelle Marquez aurait participé ». Le litige de Honda porte sur ce dernier point ».
4 semaines et le risque de paradoxe
Le paradoxe auquel nous arrivons en ce moment est que, par règlement, la Cour d’appel du MotoGP a quatre semaines pour s’exprimer à partir du moment où elle est saisie de l’affaire. La course d’Austin – celle dans laquelle Marquez devrait à ce stade purger les deux pénalités de long tour – est prévue pour le 16 avril. En théorie donc, le Grand Prix autour duquel tourne toute la polémique pourrait être disputé avant d’avoir un jugement définitif. Évidemment, tout le monde espère qu’un verdict sera rendu avant ce jour.