« Non seulement plus de règles pour ceux qui utilisent des scooters, mais aussi une plus grande protection pour les piétons et les cyclistes, qui sont malheureusement parmi les principales victimes de la route »: le ministre des Transports et des Infrastructures Matteo Salvini l’avait déclaré il y a un peu plus d’un mois, ouvrant à une profonde révision du Code de la route. Et de fait, la situation liée aux piétons morts sur les routes italiennes en 2023 semble d’accord avec le leader de la Ligue : le dernier rapport publié par Asaps en fait, il parle de 100 victimes du début de l’année à aujourd’hui, un vrai massacre.
Un mort toutes les 17 heures
Chiffres en main, il s’agit d’un mort toutes les 17 heures sur les routes italiennes, en fait plus d’un piéton mort par jour. Près d’un quart de ces décès, 23 pour être exact, ont été enregistrés dans le Latium (dont 13 à Rome), de loin la région italienne la plus touchée en ce sens (l’Emilie-Romagne, deuxième, compte 10 victimes). De tous les piétons qui sont morts dans notre région du début de l’année à aujourd’hui, plus de la moitié ont perdu la vie au mois de janvier, 51, au lieu de cela il y en avait 36 en février et déjà 13 en mars, un nombre élevé si l’on considère que le le mois en cours n’a pas encore atteint la moitié du calendrier.
Massacre des personnes âgées
Et si les données relatives au sexe des victimes peuvent sembler sans pertinence, 71 hommes et 29 femmes, le discours inhérent à leur âge est bien différent : en effet, les personnes âgées les plus vulnérables ont été touchées, sachant que 40 piétons décédés avaient plus de 65 ans. années. Il est également stimulant de constater que bon nombre d’entre eux ont été tués dans l’endroit théoriquement le plus sûr, à savoir le passage piéton. L’Asaps tient à souligner que même la perte de 8 points du permis, c’est-à-dire la pénalité correspondant à l’absence de priorité des véhicules, n’incite pas les automobilistes à faire plus attention lorsqu’ils sont au volant de leur voiture : peut-être des règles encore plus strictes sont-elles nécessaire ou existe-t-il d’autres moyens d’apaiser ce massacre ?