McLaren défend Norris
Hier a été une journée particulièrement chargée chez McLaren. En Autriche, sur le circuit Red Bull Ring, l’équipe de Woking s’est défendue entre engagements sur et hors piste. Lando Norris lui a fait plus qu’un sourire sur la piste, qui avec la version mise à jour du MCL60 a réussi à prendre une surprenante quatrième place sur la grille pour le GP qui débutera demain après-midi. Mais le jeune talent britannique était indirectement un protagoniste même loin du circuit. McLaren a en effet pris les devants dans exercer le droit de regard concernant la pénalité subie par Norris à Montréal. Comme nous l’avions déjà souligné sur ce site dans un premier tempsl’amende perçue par le #4 au Canada était inévitablement destinée à faire débat.
Comportement antisportif
Norris avait en fait été puni pour avoir trop ralenti sous la Safety Car, bloquant les voitures derrière lui pour permettre à l’équipe de faire un double arrêt au stand – d’abord avec Piastri puis avec lui – sans risquer de perdre des positions en piste. La sanction, cependant, était motivée par un générique « Comportement antisportif», citant learticle 12.2.1.l du Code Sportif Internationalconcernant « toute violation des principes de concurrence loyale, comportement antisportif ou tentative d’influencer les résultats d’une compétition, contraire à l’éthique sportive“. Un changement de paradigme par rapport au passé de la part des stewards, qui n’ont fait référence à aucune donnée concrète et objective dans leur document officiel pour certifier l’irrégularité de Norris.
« Surpris et incertain »
Donc, à Woking, ils ont pris le temps de étudier les cartes et préparer une éventuelle défense et ils ont accepté de contester l’amende, affirmant qu’ils pouvaient déposer de nouveaux éléments pour étayer leur thèse. C’est en effet la condition fondamentale pour pouvoir voir le droit de révision accepté. « Nous sommes restés au Canada surpris par la sanction et incertain des raisons le fondement de la décision. Nous avons parlé aux commissaires immédiatement après la course pour comprendre les raisons de la pénalité», lit-on dans un extrait du communiqué diffusé par l’équipe dirigée par Andrea Stella pour expliquer son choix.
Pas de mur à mur
« L’équipe a examiné l’explication initiale et a décidé d’examiner le cas calmement et de manière réfléchie, en effectuant une diligence raisonnable approfondie, qui comprenait un examen des antécédents. Après cet examen attentif et approfondi, nous pensons qu’il existe suffisamment de preuves pour soumettre des « frais d’examen » à la FIAce que nous avons fait », poursuit la note. L’intention de McLaren, cependant, ne semble pas chercher la confrontation avec la FIA. Le communiqué de presse se termine par lal’intention d’assurer une pleine coopération avec la fédération et d’accepter tout verdict qui devrait émerger de cette nouvelle discussion sur «l’affaire Norris». « Nous allons maintenant continuer à travailler en étroite collaboration avec la FIA – est expliqué dans la dernière étape – de la même manière constructive et coopérative que nous le faisons habituellement, et nous accepterons le résultat de leurs délibérations et décisions“.