Après la polémique née des dernières qualifications en Hongrie, qui avait vu Lewis Hamilton décrocher la pole position, ce dernier ayant ralenti en vue de l’ultime tentative (reniant à Perez la possibilité de réaliser son propre tour le plus rapide, ayant expiré le temps prévu ), les Mercedes il craint qu’une situation similaire ne se produise à son détriment dans les étapes ultérieures du championnat. Les dernières minutes et secondes du T3 ils pourraient en effet faire une mauvaise blague à l’équipe de l’étoile à trois branches à l’occasion de la GP de Belgique il est né en GP d’Italie. C’est du moins ce que pense l’ingénieur en chef de la voie de l’entreprise allemande Andrew Shovline, inquiet des caractéristiques des pistes de Spa et de Monza qui pousseraient les pilotes à « écraser » les uns après les autres à l’arrière avant de s’élancer pour leur meilleur tour.
« Personne ne veut être le premier devant tout le monde – a commenté Shovlin a racingnews365.com – mais ça fait partie du jeu. Évidemment, il y aura beaucoup plus de trafic à mesure que nous nous rapprochons des dernières secondes, et c’est quelque chose qui sera particulièrement visible à Spa et à Monza. Si vous êtes en queue de peloton, avec les coureurs devant essayant de gagner du temps, vous courez le risque d’être écrasé en queue de peloton et d’être exclu de la lutte pour la pole ».
L’ingénieur britannique est donc bien conscient du risque de « trains » générés par les ralentissements tactiques : « Tous les pilotes ils veulent créer un écart devant eux d’au moins sept secondes. Ce faisant, ils ont donc la possibilité de rencontrer de l’air libre, et en même temps de mettre les pneumatiques en température. Mais, sur des circuits comme ceux que nous allons affronter, il y a le risque d’être embouteillé et de prendre le drapeau, cédant ainsi un temps valable pour la pole position ».