Hyper-technologique, luxueux, électrique : la vision de Mercedes elle sera envoyée sur ces trois piliers vers l’avenir. Qu’il s’agisse d’un simple pari ou d’un pari total, le marché le dira comme toujours. En effet, c’est en faisant confiance à ce dernier qu’Ola Källenius, le PDG du groupe Daimler, espère la montée en puissance de berline EQS.
Le haut dirigeant de la House of the Star souhaite que la marque Mercedes-Benz exploite son statut de leader dans le domaine du luxe et de la technologie automobile, pour s’implanter notamment aux Etats-Unis. En fait la première étape de ce plan était de lancer la voiture d’abord et avant tout en Amérique du Nord, un mouvement qui, selon Källenius, permettra à la marque allemande d’augmenter régulièrement son élan dans ce segment au cours de la prochaine décennie.
« La Classe S est un symbole pour notre marque et cela nous aidera à créer l’élan dont nous avons besoin. Commençons donc par le produit phare EQS pour notre avenir électrique : nous allons donc montrer notre architecture dédiée au luxe. Comme nous sommes encore limités en termes de livraisons, peu importe ce qui se passe du point de vue du volume« Il a dit à Automotive News. Cependant, Källenius rappelle que la mobilité électrique ne sera pas accessible si elle ne vise pas un avenir durable : en ce sens, l’approvisionnement en énergie renouvelable doit aussi être « de base« .
Källenius a finalement expliqué : « Avec EQS, nous ne créons pas un produit unique. C’est en fait un premier pas, car il y aura une accélération importante vers l’électrique. Après les États-Unis, de grandes opportunités viendront de la Chine : en faisant une projection vers 2030, il y aura une nouvelle base démographique pour nos voitures de cette région. La demande de luxe et de technologie est en croissance, et en ce sens, nous pensons que Mercedes peut offrir la bonne combinaison« . Mercedes choisit une voie qui semble assez claire : on verra si ces décisions auront bientôt des répercussions aussi sur les activités sportives de la marque, même si par exemple la marque a décidé d’abandonner le championnat de Formule E tout en restant définitivement en F1 (où il fonctionne toujours avec l’hybride).