Pilote d’essai, combien tu nous manques
Sans essais privés, avec des séances d’essais libres réduites à néant et même avec l’épée de Damoclès du plafond budgétaire accrochée au-dessus de la tête des équipes, développer les monoplaces et augmenter les performances en piste au cours de la saison devient un vrai défi pour les équipes. Aussi pour cette raison, si dans le passé, le rôle du pilote d’essai avait un grand poids dans l’équipe – le pilote Ferrari Luca Badoer est inoubliable, broyant généralement des centaines de kilomètres d’essais à Fiorano entre un GP et un autre – à l’époque moderne, ce chiffre a été remplacé par troisième conducteur.
Volant virtuel
Ce qui n’est formellement ‘que’ la réserve des deux conducteur en effet, il est de plus en plus utilisé par les équipes pour travail difficile sur le simulateurmoins « romantique » que tour après tour pendant la semaine sur la piste, mais tout aussi important en vue de la Formule 1 2023. Alex Albon l’a prouvé il y a deux saisons, qui en Red Bull en tant que troisième pilote avait aidé, à travers le développement de la voiture sur le simulateur, Max Verstappen dans la course à son premier titre mondial face à Lewis Hamilton. Aujourd’hui, chez Mercedes, ce rôle est assuré par un autre ancien propriétaire du Cirque : Mick Schumacher.
Nouvelles tâches
Jusqu’à présent, lors des tests de pré-saison et des premiers GP de la saison, Schumacher a toujours voyagé avec l’équipe, assistant aux week-ends de course dès le premier jour. Dès le GP d’Emilie-Romagne, prévu à Imola le 21 mai, le rôle de l’ancien pilote Haas va cependant radicalement changer. Comme l’explique le site allemand Auto Moteur et Sporten fait, le fils de l’art devra consacrer tous ses vendredis à un travail constant dans l’usineun Brackley, au simulateur. Une sorte d’essais libres parallèle à celui qu’Hamilton et Russell vont effectivement effectuer sur la piste.
Dès samedi sur le circuit
Une fois cet important travail terminé, qui sera utilisé par Mercedes pour garantir une plus grande variété de données pour le choix des réglages à utiliser en qualifications et en course, Schumacher montera à bord de l’avion pour être avec l’équipe sur la piste à partir de samedi. Un double engagement certes fatiguant, mais utile à la cause e à réaliser avec le plus grand soin pour le champion de Formule 2 2020. Dans la perspective de 2024, l’objectif de l’Allemand, loin d’être évident, est de retrouver un siège de course en F1peut-être dans l’une des équipes qui gravitent autour de la galaxie Mercedes.