Reinhold Messner est une sorte de ‘gourou’ pour tous les passionnés de montagne et d’alpinisme. Le roi des 8000 est également un témoignage d’Opel et a récemment évoqué son passage à l’électrique de la société allemande, qui fait partie du groupe Stellantis. Cependant, il est aussi un critique sévère de la présence de voitures sur les cols de montagne.
« Dolomites patrimoine de l’Unesco. Et l’enfer des voitures. Pour certifier l’assaut des moteurs vers les Montagnes Pale, c’est Reinhold Messner : « C’est pire que les années précédentes », accuse-t-on en marchant au pas le long du Val Pusteria, paralysé par des vacanciers à la recherche d’un selfie sur le lac de Braies. Il n’y a toujours pas d’estimations officielles, mais vous ne vous trompez pas en affirmant qu’à Passo Sella les pics de 6 000 marches par jour enregistrés en 2019 ont été touchés (et peut-être retouchés).En aval, pour parcourir les quelques kilomètres qui séparent Campitello di Fassa da Canazei, sert une heure abondante. La Sellaronda s’affirme comme la première ligne de la bataille environnementale, avec l’alpiniste originaire du Val di Funes qui prêche la révolution verte depuis des années, avec des parkings dans la vallée, de préférence couverts. et les limites d’accès aux pass», lit-on sur Repubblica.
«Des voitures garées partout : sur les routes, dans les prés, dans les bois. Est-ce la montagne que nous voulons offrir à nos hôtes ? Je comprends que chaque province doit faire face à ses propres intérêts, mais le courage politique manque ici. Aujourd’hui, on voit des voitures partout et des touristes faire des balades d’une demi-heure, une heure tout au plus avec le bruit des motos en arrière-plan. Mais nous ne pouvons pas bouleverser notre paysage avec des avalanches de voitures, qui devraient disparaître dans les parkings des villages : d’ici les touristes doivent pouvoir rejoindre les montagnes avec une mobilité alternative valable, profiter du paysage et du silence, sinon ils se retrouvent à répéter dans les Dolomites la vie qu’ils font onze mois par an. Vivre les valeurs de la montagne est un droit du client, pas une optiondit Messner. Bref, témoignage oui ; mais l’amour pour les montagnes semble dépasser la commodité du marketing.