Les deux marques britanniques Morgan et Caterham ont atterri dans Milan AutoClassica, et ils l’ont fait grâce à l’importateur et au détaillant Roméo Ferrari, un nom bien connu dans l’environnement automobile italien depuis 1959, il soutient l’activité d’atelier agréé avec la course automobile internationale. Avec le même Roméo Ferraris (84 ans) qui est toujours considéré comme une véritable icône par tous les membres de la société homonyme. Sur le stand les modèles dénichés sont notamment une Morgan Roadster 3.7, une Morgan Plus Six et une unique Morgan Plus Four dans un coloris bleu particulier. L’exposition est complétée par une Catherham Seven 485 R qui résume les valeurs de la marque (qui a également couru sans succès en F1) en attendant que le modèle 170 »entrée de gamme’, le plus léger de tous les temps, arrive sous nos latitudes.
FormulePassion parlé avec Luigi Borghi, qui a des décennies d’expérience avec les voitures britanniques grâce à Borghi Automobili Milano qui était l’importateur officiel pour l’Italie de Morgan Motor Co (UK) de 2001 à 2020, avant l’acquisition de l’entreprise par Romeo Ferraris. Mais quel type de clientèle peut attirer des voitures comme celles construites par Caterham, en particulier ?
Voici la réponse : « Ce sont généralement des passionnés qui souhaitent utiliser ces voitures les jours de piste ; qui ont déjà essayé d’aller avec d’autres voitures de sport et qui ont constaté que les dérivés de la série ont souvent du mal à aller sur la piste, entrant toujours en crise avec les freins et en fin de compte payant le poids du poids. Avec ces super voitures de sport, il suffit de quelques tours pour endommager les pneus, user sévèrement les pièces mécaniques et faire travailler fort le moteur. En revanche, des machines comme celles produites par Caterham, pesant un peu plus de 500 kilos, et disposant d’une bonne puissance (il n’en faut pas forcément 240 chevaux, on peut aussi s’amuser à 135), ont des coûts d’exploitation nettement inférieurs et réduits.« .
Avec Caterham, Morgan est également basé sur les mêmes hypothèses : une voiture extrêmement légère, qui est également amusante sur la route et pas seulement sur la piste. Ils peuvent également être loués, augmentant considérablement les chances de les voir circuler sur nos routes. Et l’avenir semble avoir d’excellentes perspectives pour Caterham, une entreprise qui maintient chaque année de bons niveaux de production malgré le Brexit. « L’entrée de gamme 170 arrivera, étroite et très légère, et il y aura une mise à jour sur la gamme intermédiaire ; les 275 qui utilisaient des moteurs Ford Sigma 1.6 prendront leur retraite et seront remplacés par une nouvelle version qui sera dotée du 2.0 Duratec de 150 chevaux. Elle deviendra une voiture encore plus adaptée pour s’amuser sur la piste avec un moteur fiable, pratiquement sans fin, car elle résiste également à une conduite extrême.», a expliqué Borghi.