Secondes
Tandis que Red Bull et Max Verstappen s’amusent à défaire record après record, derrière les champions en titre un rageur bataille amusante et très équilibrée pour le rôle de deuxième force. Après les premières courses, c’est l’Aston Martin de Fernando Alonso qui a rempli ce rôle ; puis sont venues les mises à jour de Monte Carlo et c’est Mercedes qui l’a fait monter d’un cran; maintenant, après les bons signes montrés au Canada et au Red Bull Ring, Ferrari est la force motrice derrière l’équipe de Milton Keynes. Le week-end à venir, celui de Silverstone, représente pourtant une importante opportunité de relance pour les deux équipes basées en Angleterre.
Retour à la maison
À la maison Mercedes, en particulier, il ne manque pas de ferment. La manche autrichienne a été perçue comme une douche froide : on s’attendait à ce que le Red Bull Ring puisse mieux s’adapter au W14 que le circuit de Montréal, mais c’est exactement l’inverse qui s’est produit. Mais pour la course à domicile, la « cavalerie » devrait arriver pour aider les flèches noir-argent d’Hamilton et Russell, qui rêvent de briser – devant le public amical – l’hégémonie de Red Bull ou du moins, de manière plus réaliste, de battre les Ferrari. Et le terme ‘cavalerie’ n’est pas accidentel car – comme le rapporte Fulvio Solms sur Courrier sportif – l’équipe Brackley est prête à faire des ajustements à l’électronique de la voiture dans le but de tirer plus de puissance de l’unité d’alimentation.
Moteur et mises à jour
« Les plans sont de garder le deuxième moteur de l’année – explique Solms – mais en extrayant un peu plus de puissance, grâce à des interventions sur l’électronique ». A cela s’ajouteront d’autres mises à jour aérodynamiques « classiques ». En fait, de l’Angleterre filtre l’hypothèse de laintroduction d’un nouvel aileron avant. Mais les problèmes de piste ne sont pas les seuls à causer des problèmes à la direction de Mercedes. En fait, ils continuent de tenir le banc même le discussions sur le renouvellement du contrat de Lewis Hamilton. En effet, le septuple champion du monde expire fin 2023 et n’a pas encore entériné le renouvellement.
Hamilton, lent renouvellement
Le sentiment est qu’à la fin un accord sera trouvé, mais ils émergent de nombreux côtés des rumeurs sur un fort décalage entre l’offre et la demande. Mercedes et Toto Wolff seraient prêts à offrir aux Britanniques quelques années de contrat, éventuellement avec la formule 1+1. À l’inverse, Hamilton aimerait un mandat d’au moins trois ans, éventuellement avec des options pour les saisons suivantes. Une différence non négligeable qui pourrait aussi être à la base des dernières équipes radio « piquantes » de Wolff, qui ont rappelé Hamilton à l’ordre en Autriche après les plaintes excessives de ce dernier concernant la voiture et le problème des limites de piste.