Faire des commentaires inappropriés sera jugé au cas par cas par les commissaires sportifs, comme les incidents de piste. Le règlement prévoit 15 sanctions différentes : allant de l’avertissement à l’exclusion du championnat
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Avec la note explicative fournie hier aux pilotes et aux équipes et mise à la disposition du public hier après-midi, la FIA a clarifié ce qui peut et ne peut pas être fait dans leexpression d’opinions personnelles, politiques ou religieuses sur les week-ends de course gérés par la Fédération elle-même.
Le comportement des pilotes qui fourniront des commentaires inappropriés sur ces macro domaines sera analysé au cas par cas par les pilotes intendant, exactement comme une manœuvre en piste lors d’un week-end de course. Que risquent Lewis Hamilton ou Lando Norris (deux pilotes qui ont publiquement promis de lutter contre le bâillon imposé par la Fédération) s’ils ne respectent pas la répression de la FIA ?
En cas de violation du nouvel article 12.2.1.n del Code du sport international, les pilotes peuvent encourir l’une des sanctions prévues à l’article 12.4.1 du même Code. L’étude de cas prévoit 15 sanctions différentes : parmi celles-ci, 11 sont sportives. Les voici en détail :
- remontrance (avertissement)
- Réprimande
- plus
- Obligation d’exercer une activité d’intérêt public
- Annulation des temps de course, de qualification et d’entraînement d’un pilote
- Perte d’une ou plusieurs places sur la grille de départ
- À partir de la voie des stands
- Pénalité de temps
- Rondes de pénalité
- Perte de positions de classement
- Ciné-parc
- Stop&go ou stop&go avec obligation de rester immobile pendant un certain temps
- Disqualification
- Suspension
- Exclusion
Dans l’ensemble, les pilotes ont les mains assez liées. Ils ne peuvent pas exprimer d’opinions politiques ou envoyer de messages sociaux à moins qu’ils n’en demandent l’autorisation par écrit à la FIA au moins quatre semaines avant l’événement prévu. Bref, pas moyen de commenter l’actualité politique ou de réagir à certains événements d’actualité (comme cela s’est produit par exemple avec l’agenouillement après le meurtre de George Floyd). Ou plutôt, il n’y a qu’un moyen : en répondant à une question directe de journalistes accrédités. Reste à savoir si et comment les médias s’adapteront à la modification du code sportif.