Plus de 200 piétons ont perdu la vie sur les routes italiennes depuis le début de l’année. 202 pour être précis : c’est ce qui ressort du rapport de l’Asaps, qui tient à souligner en quoi il s’agit d’un données partielles ce qui ne tient pas compte des blessés graves qui perdront très souvent la vie dans les hôpitaux même des mois plus tard. Bref, seuls 202 sont fichés qui ont perdu la vie sur le coup, mais la situation est bien plus grave que cela.
Les aînés à l’honneur
Le rapport met en évidence le nombre de piétons tués à l’endroit le plus sûr (ou ce qui, en théorie, devrait être le plus sûr), c’est-à-dire sur la passages piétons dans les centres urbains, bien que la perte de 8 points du permis soit prévue en cas d’absence de priorité des conducteurs de véhicules. Pas quelques aussi les collisions mortelles de piétons même sur les trottoirs. Encore une fois le personnes âgées sont les piétons les plus mortellement blessés dans les accidents de la route : pas moins de 95 victimes de la route qui ont marché à pied avaient plus de 65 ans, tandis que 9 avaient moins de 18 ans.
Cauchemar juillet
Quelques données temporelles : ventilées par mois, l’ASPAS a enregistré 53 décès en janvier, 36 en février, 31 en mars, 18 en avril (qui avait une meilleure tendance que les trois mois précédents), 21 en mai, 32 en juin et 11 en juillet, qui a donc très mal commencé si l’on considère que l’échéance de l’enquête est datée du 9 juillet. Traduit : au septième mois de l’année, nous comptons plus d’un piéton mort par jour.
Massacre dans le Latium
Quant au sexe, ils sont morts 129 hommes et 73 femmes. Dernier commentaire sur la répartition géographique des accidents mortels de piétons : depuis le début de l’année en Latium un véritable massacre a été enregistré avec 37 morts, soit près d’un cinquième du total, dont 20 à Rome ; deuxième position pour la Vénétie avec 23, suivie de la Lombardie avec 22 décès, de l’Émilie-Romagne avec 20 et de la Campanie avec 18.