Il partira de la troisième position demain dans la course Fabio Quartararo, sur la piste de Misano qui est la « maison » de son principal adversaire dans la course au titre mondial : Pecco Bagnaia. Le pilote Ducati a décroché une splendide pole position, la deuxième consécutive, tandis que le pilote Yamaha s’est arrêté en troisième position, également limité par une chute dans les dernières minutes de la Q2. Le Français a joué à fond, essayant de se rapprocher du temps de son rival direct, mais s’est plutôt retrouvé dans le gravier. La première ligne était toujours l’objectif principal de Quartararo, qui a d’ailleurs exprimé sa satisfaction en fin de séance.
VOICI NOTRE RÉPONSE ! ??@FabioQ20 est en panne au virage 1 ! ??#SaintMarinGP ?? pic.twitter.com/kzVVjVt1Tq
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) 18 septembre 2021
« La chute? Je dis la vérité, Je n’aurais pas fait la pole aujourd’hui de toute façon – il a honnêtement admis aux micros de Sky Sport MotoGP – la deuxième position peut-être que oui, je l’aurais prise. Au premier essai j’ai vu qu’il y avait de la marge, mais pas pour faire 31.0. Je suis content en tout cas. J’ai tout essayé, mais on est en tout cas au premier rang » L’attention est toute pour le duel possible entre lui et Bagnaia. Un défi direct que tout le monde attend, mais qui pourrait être conditionné par la météo : « Notre rythme est fort et mon feeling est bon. Mais tout dépendra des conditions de piste – expliqua Quartararo – et de moi aussi. S’il y a une chance, j’essaierai, sinon je verrai comment je suis sur la piste. Avons-nous mal sous la pluie? Ce sera mieux s’il fait sec, mais s’il pleut c’est pareil pour tout le monde. Ils font mieux que nous dans l’eau, mais s’il pleuvait ce ne serait pas une catastrophe« .
Un rôle, dans le duel qui s’annonce dans la course, pourrait jouer les coéquipiers. Deux Ducati devant, deux Ducati derrière. Quartararo est le seul vélo d’une autre maison dans le top cinq. Une situation qui, de son propre aveu, ne le rend pas trop calme. « je me sens un peu seul – avoué – en Aragon et ici au Parc Fermé il n’y avait que des motos rouges. Il est difficile. Nous avons du mal à dépasser. Pour eux avec ce moteur, c’est plus facile. Le rythme est bon, mais on peine un peu. Mais l’année dernière, j’ai eu beaucoup de stress. Maintenant, je conduis naturellement, comme si je ne jouais pour rien. Cette mentalité m’aide beaucoup. Cinq courses, c’est beaucoup. Je dois les affronter un à la fois« , a-t-il conclu.