Le 23 octobre 2011 est une date que les passionnés de sport automobile, et pas seulement, auront du mal à oublier. Lors du Grand Prix de Malaisie, à Sepang, il est décédé Marco Simoncelli, un vrai talent explosif, sur et hors piste. Il se battait avec Alvaro Bautista et Nicky Hayden (un autre champion malchanceux), sortant de Kenyir Lake Corner, un droitier après avoir accéléré en montée après l’épingle Berjaya. Simoncelli avait pratiquement glissé mais restait accroché au vélo. La malchance, l’envie de ne pas baisser les bras dans la chute, l’antipatinage et tout le reste ont remis la Honda du pilote de Cattolica sur la bonne voie, ce qui est soudainement devenu un obstacle pour tous les pilotes arrivés. Colin Edwards et, un bâtard brutal du destin, son ami Valentino Rossi ils l’ont frappé. Marco est mort d’un traumatisme au cou et à la tête. Et depuis, pour le Docteur, plus rien n’a été comme avant.
Le nonuple champion du monde a parlé de lui dans une longue interview, et a également abordé ce thème. La mort de Simoncelli, son ami Sic, fut sans aucun doute un coup très dur et ne peut être comparé à aucune déception sportive, qui est née et est morte sur la piste, alors que les seuls souvenirs de Marco restent : « C’était le moment le plus sombre de ma vie, sur et en dehors de la piste, Et je ne peux le comparer à rien d’autre, c’est quelque chose qui m’a changé pour toujours. Rien n’est plus pareil depuis ce jour« , Il a dit vendredi de La république. « D’un point de vue sportif, j’ai connu plusieurs moments difficiles : les deux saisons avec le Ducati sans pouvoir gagner, puis en 2006 quand j’ai perdu le championnat du monde en tombant dans la dernière course. Mais le plus dur était dans 2015: J’ai mérité le titre, et ça aurait été le dixième. Patience, au final je ne peux certainement pas me plaindre« .