Aprilia, Honda, Yamaha, Ducati : à ses 26 ans en championnat du monde Valentino Rossi il n’a rien manqué, courant pour les quatre fabricants les plus renommés et les plus compétitifs. Pour faire du « bingo », il lui manquait Suzukipourtant il y avait des jours où l’hypothèse semblait plausible.
David le confirme Brivio, ancien team manager de Suzuki et aujourd’hui directeur des projets d’expansion des courses chez Alpine. Le manager de la Brianza a retracé ces années où Rossi cherchait une issue à Ducati et Suzuki prévoyait un retour en MotoGP après ses adieux en 2011 : «On savait dans le paddock qu’il voulait s’arrêter fin 2010, alors en 2011 il n’a couru que pour honorer son contrat avec Dorna. Sur le communiqué de presse officiel annonçant le retrait il était écrit « Nous reviendrons », donc on savait aussi que l’histoire ne s’arrêterait pas là», ce sont ses mots au magazine Nappe. « Début 2012, Shinichi Sahara m’a contacté (le responsable technique, sda)e il m’a dit que Suzuki aimerait revenir en 2014, me demandant si Rossi voulait rejoindre le projet. J’en ai parlé à Valentino et il m’a dit qu’il avait besoin d’un vélo pour 2013, pas pour 2014. Alors ne pouvait pas attendre la Suzuki. Shinichi en a pris note, et nous n’avons pas eu de nouvelles pendant un moment. Mais au bout d’un moment, il m’a recontacté pour me demander si j’avais accepté de diriger une équipe Suzuki basée en Italie. J’ai dit oui, et au début de l’automne je suis allé au Japon pour commencer à parler du nouveau projet“.
Après l’aventure avec Ducati, Rossi a choisi d’embrasser le projet Ducati pour la deuxième fois Yamaha, recomposant le couple « chaud » avec Jorge Lorenzo. Après deux ans d’adaptation avec la M1, le nonuple champion du monde s’est battu sans relâche pour le dixième titre de la saison 2015, qui s’est terminée, comme on le sait, à Sepang et Valence.