[Rassegna] – Maverick Viñales il quitte Yamaha après quelques années de mariage, pas si houleux finalement mais malheureusement avare de victoires mondiales. Le final en trombe, avec le divorce consensuel après la Styrie, a laissé ouverte la porte de l’amante, Aprilia, qui attendait au portail pour entamer une nouvelle coexistence. Prêt les sacs, et c’est parti : l’Espagnol serait très prêt à courir immédiatement avec le constructeur Noale, et l’occasion serait propice pour lui permettre de mieux connaître l’équipe et d’atteindre 2022 avec plus de sérénité. Cela pourrait se faire au détriment de l’espace dédié à la croissance de Lorenzo Savadori, qui améliore progressivement ses performances avec professionnalisme. Pour l’instant, cependant, la formule wild card semble la plus viable pour Aprilia et pour Viñales.
« Ainsi, Maverick Viñales, déjà suspendu au GP d’Autriche pour « raisons disciplinaires », n’est plus un pilote Yamaha. La saison et la relation de travail se sont terminées avec le pilote espagnol qui, à ce stade, sera libre de commencer à travailler pour son avenir. Avenir qui sera en Aprilia. Avec la formule wild card et le contrat déjà signé avec Aprilia, il n’est pas exclu que lors d’un des prochains GP, Maverick puisse tester le RS-GP et donc revenir en piste également en 2021.», écrit le Resto del Carlino.
« La rupture anticipée de la relation est également bonne pour Yamaha, qui économisera près de 8 millions d’euros pour les fiançailles. Cependant, il est probable que l’Espagnol ne restera pas longtemps à l’arrêt car Aprilia, avec qui il a un contrat pour l’année prochaine, essaie de le faire monter sur sa moto au plus vite. Un test de quelques jours sera organisé et il n’aura certainement pas lieu à Silverstone dimanche prochain, mais les courses les plus éligibles d’Aragon et de Misano sont programmées en septembre. Maintenant que Viñales est libre, il veut accélérer les temps pour qu’en 2022 il puisse commencer le championnat en connaissant bien la moto et l’équipe. Tout le mal ne vient pas au mal», écrit La Stampa.