McLaren et le manque de fiabilité
Les débuts d’Oscar Piastri en Formule 1 se sont transformés en véritable cauchemar pour le jeune pilote australien, contraint à l’abandon en première mi-temps du GP de Bahreïn en raison d’un problème de fiabilité. Dans le même temps, bien qu’il soit resté en piste jusqu’à la fin de la course, son coéquipier aussi Lando Norris n’a pas été exempt de problèmes d’une autre nature, liés cette fois à la perte de pression d’air du moteur.
Ce qui s’est passé?
Un fait qui a obligé le pilote britannique à entrer dans les stands tous les dix tours pour permettre l’insertion de la prise d’air dans le côté de la voiture pour repressuriser le circuit moteur. Des opérations continues qui ont fait reléguer Norris en 17e et dernière position, à deux tours du vainqueur Max Verstappen.
Ce n’est pas le résultat que nous voulions, mais il y a du positif à prendre alors que nous travaillons dur pour changer les choses.
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—McLaren (@McLarenF1) 5 mars 2023
Les mots de Stella
Un problème également expliqué par Andréa Stella à la fin de la course, lui aussi fait ses débuts dans le nouveau rôle de directeur de l’équipe McLaren : « Il y a eu une perte de pression d’air sur la voiture de Lando – a expliqué l’ingénieur ombrien – nous avons découvert cette fuite relativement tôt dans la course. À ce moment-là, nous savions que il n’était possible de faire que 10-11 tours à chaque fois avant d’avoir à intervenir. Nous avons décidé de rester dans la course et d’essayer de rester au moins à un tour du leader dans les dix derniers tours. Ensuite, en cas de voiture de sécurité, nous aurions saisi n’importe quelle opportunité pour revenir dans la bagarre. Nous avons fait six arrêts au total. »