Après 15 points consécutifs, Lando Norris hissé le drapeau blanc. Ce n’est pas de sa faute, bien sûr, mais la chute au départ du Grand Prix de Hongrie a mis fin à la plus longue séquence pour un pilote McLaren. Ceux qui croient en la cabale auront toutefois remarqué une curiosité : la retraite de Norris a atteint le 11e Grand Prix, exactement comme en 2019 et 2020.
Bref, d’une séquence positive à une séquence négative, qui a commencé par problèmes techniques d’Hockenheim 2019 et le retrait conséquent sur la 25ème étape. Le scénario s’est répété en 2020, toujours en Allemagne mais au Nürburgring : Norris, sixième au moment de la retraite, a été contraint à une course d’énormes souffrances en raison des problèmes continus avec le groupe motopropulseur, qui ont continué pendant une grande partie de la Grand Prix jusqu’au moment de l’arrêt final (42ème tour). Maintenant, l’incident du Hungaroring complète une image malheureuse, que Norris ne pouvait qu’accepter passivement entre problèmes techniques et autos tamponneuses au départ. L’Anglais fera désormais les enchères pour la 11e course de 2022, aussi parce que pour le reste il n’a pris sa retraite que trois fois, et toutes en 2019 (Espagne, Canada, Mexique). C’est aussi grâce à sa persévérance que McLaren a pu prendre la troisième place en 2020 et aspire à confirmer cette année.