Montez, appuyez sur le bouton et partez, englouti par le trafic infernal de Rome. Le nouveau Tweet, auquel Peugeot Motocycles a donné un coup de jeune qui le rend frais et moderne, ne se décourage pas, au contraire. Elle affronte avec aisance les nids-de-poule proverbiaux de la capitale, pépie parmi les voitures, les dribble avec une agilité quinquagénaire malgré le moteur de 125 cm3 et le poids de 111 kg. Et dès qu’on lui donne un peu d’essence, elle s’envole, ce qui est d’une beauté sous les regards curieux des voisins aux feux tricolores.
Dans les rues de Rome
L’essai du nouveau scooter à hautes roues de la maison française se déroule dans les rues du centre de la Ville Éternelle, là où ses qualités sont le mieux comprises. « Cette nouvelle version s’adresse à ceux qui vivent dans les centres urbains et qui recherchent un véhicule au style unique et élégant », expliquent-ils à la maison mère. « Au-delà du grand sentiment de sécurité, lié aux roues hautes, son design, marqué par l’ADN Peugeot, le fait entrer directement dans une nouvelle ère ».
Un monstre aquatique
Le design est fait principalement de bords et d’un bouclier futuriste sur lequel six lumières LED ont été fixées, trois à droite et trois à gauche, comme les ouïes d’un étrange monstre aquatique. Et puis il y a les clignotants arrière, quasi invisibles lorsqu’ils sont éteints, disposés de la manière la plus aérodynamique possible à côté de la selle. le tout avec une instrumentation numérique moderne et facile à consulter. Dulcis in fundo : à l’intérieur du tiroir se trouve une prise USB pour recharger le téléphone portable omniprésent (et omnipotent), et à la base de la porte se trouve un petit trou par lequel passer le fil.
Trois déplacements
Mais la nouvelle ère est aussi et surtout faite de technologie. Si l’on fait abstraction du fait que la marque transalpine produit des véhicules à deux et trois roues depuis au moins 125 ans (c’est en 1898 que la première moto équipée d’un moteur Dion-Bouton défile sur le podium du septième Salon du cycle et de l’automobile), la le nouveau Tweet est proposé en trois déplacements – 50cc, 125cc et 200cc – avec un équipement haut de gamme commun : phares à LED, tableau de bord avec écran LCD, port USB, selle biplace et compartiment sous selle pouvant accueillir un casque jet avec visière.
Un moteur, mais des puissances différentes
Les trois cylindrées partagent le moteur monocylindre 4 temps à injection électronique et refroidissement par air, évidemment décliné avec des puissances différentes. Le Fifty propose 2,2 kW (3 CV) à 8 000 tr/min et un couple de 3 Nm à 6 000 tr/min. La puissance du 125 cm3, celui que nous avons testé ces derniers jours à Rome, monte à 8,4 kW (11,5 ch) à 8 500 tr/min, avec un couple de 10,3 Nm à 6 500 tr/min. Enfin, en ce qui concerne la version 200 cm3, nous sommes de l’ordre de 9 kW (12,2 ch) à 7 500 tr/min avec un couple de 12,5 Nm à 6 000 tr/min.
Aussi une version sportive
Les versions 125 et 200cc sont également équipées de série de jantes diamantées, et une version GT plus sportive est également disponible pour toutes les cylindrées, avec des jantes noires et des graphismes agressifs. Il existe 4 coloris disponibles : Jet Black, Pacific Blue, Antarctica White, Graphite Grey, tandis que les prix commencent à 2 599 euros et atteignent un maximum de 3 299 pour le 200 cc en sauce GT.