Hymne unique hier sur le podium suite au Grand Prix de Hongrie. La Marseillaise a suffi à rendre hommage à Esteban Ocon et à Alpine, une combinaison française qui a déjà sanctionné l’intention de lier leurs destins jusqu’en 2024 en raison du renouvellement de trois ans avec le constructeur français, déjà officialisé par le pilote né en 1996 qui a eu hier l’opportunité d’une vie à l’exploiter comme son compatriote Pierre Gasly à Monza l’an dernier. En Italie, le pilote AlphaTauri a transformé une course qui semblait impossible à gagner en exploit grâce à des circonstances favorables et à l’erreur de Mercedes qui a rappelé Lewis Hamilton aux stands alors que ce n’était pas possible.
Hier à Budapest le scénario était similaire, avec le pilote anglais qui a gâché une victoire facile en commettant une erreur en ne rentrant pas au stand au redémarrage contrairement à tous ses rivaux. Le septuple champion du monde a récupéré furieusement et pour assurer le succès d’Ocon, la contribution de Fernando Alonso dans le rôle de stoppeur face à Lewis Hamilton, tenu aux abois une dizaine de tours, ceux qui ont fait la différence entre un dimanche mémorable et l’histoire avec un S majuscule.
Si Gasly à Monza a brisé une victoire rapide de la F1 française qui durait depuis 1996 quand Olivier Panis s’était imposé à Monaco sous la pluie dans une course encore plus folle, Esteban Ocon et Alpine ont remonté le ruban de l’histoire de la F1 française jusqu’au Grand Prix d’Autriche de 1983. A cette occasion, en effet, le dernier trio entièrement transalpin avec pilote, voiture et moteur français sur la plus haute marche du podium d’un Grand Prix de F1 a eu lieu. La différence avec le succès de Panis réside dans le groupe motopropulseur. En fait, la Ligier d’Olivier était propulsée par le moteur japonais Honda.