Palou cala il tris
Quatre victoires de la saison, dont trois consécutives : l’Espagnol vit une période magique Alex Paloupilote de l’équipe Chip Ganassi, qui grâce à la succès dans le Mid-Ohio il a aussi renforcé les siens direction du championnat. La performance terne de Josef Newgarden et l’abandon de Marcus Ericsson en début de course ont en effet permis au Catalan de 26 ans de creuser encore son écart sur ses poursuivants, avec 110 points qui séparent le numéro 10 du nouveau « adjoint » Scott Dixon, le tout avec huit manches encore à disputer avant le drapeau à damier cette saison.
La sensation avec les pistes de la ville-route
Si l’on exclut le tour initial à Saint-Pétersbourg, les huit autres tours disputés jusqu’à présent ont vu Palou toujours terminer dans le Top-5, avec un total de cinq podiums. Après la 3e place à Austin, le champion 2021 a en effet conquis la première victoire de la saison dans le Grand Prix d’Indianapolis, pour ensuite obtenir un trio de succès consécutifs à Detroit, Road America et justement à Mid-Ohio, toujours sur circuits urbains ou route.
Le retour dans l’Ohio
Une épreuve de force et de constance que Palou a également mise en pratique lors de la dernière épreuve dans l’Ohio, d’abord récupérer de la quatrième position sur la grille points de départ pour ensuite remporter la victoire au terme d’une course pratiquement sans faute en termes de rythme, de stratégie et de gestion des pneumatiques. Tout cela sans tenir compte des caractéristiques de la piste de Lexington, historiquement l’une des plus complexes pour les manœuvres de dépassement car plutôt étroite et sinueuse par endroits. Sans surprise, le retour du pilote espagnol a commencé après un dépassement tenace à l’extérieur contre Kyle Kirkwood pour la troisième position, ce dernier tournant par la suite malgré le fait qu’il n’y avait pas de contact entre les deux. A ce moment-là, l’Espagnol a alors comblé l’écart qui le séparait du duo de tête formé par Graham Rahal et Colton Herta, puis rejoignant la piste en tant que leader virtuel après l’arrêt au stand. À ce moment-là, le seul risque pris par s’est produit dans la figure de Benjamin Pedersen: le Danois, bien qu’ayant été doublé (en IndyCar il n’y a pas de drapeau bleu qui oblige les pilotes doublés à laisser de la place aux pilotes qui ne se battent pas avec eux, comme c’est le cas en F1), a gardé sa voiture plusieurs tours devant celle du numéro 10. Une fois dépassé, Palou reprenait du terrain sur ses poursuivants, à tel point qu’il reprenait la tête de la course après le deuxième ravitaillement.
Un succès, également dans ce cas, avec un arrière-goût italien, étant donné que les intérêts de Palou, ainsi que ceux des autres coureurs engagés dans d’autres catégories, sont pris en charge par l’entreprise Monaco Augmentation Management. En ce moment dans le championnat, l’Espagnol est répertorié comme le candidat numéro un pour le titre, mais le joueur de 26 ans préfère garder les pieds sur terre : « Nous savions que nous devions essayer quelque chose de différent de ceux devant nous – commenta-t-il – qNous sommes donc partis en pneus durs et la stratégie a parfaitement fonctionné. Nous avions une voiture très rapide aujourd’hui et c’est la clé. Peut-être que nous commençons à dominer un peu, mais comme vous pouvez le voir, c’est toujours très conflictuel. Il s’agit de tout mettre ensemble et nous l’avons fait plusieurs fois cette année. Nous espérons continuer ainsi, mais comme vous pouvez le constater, nous n’avons pas été les plus rapides lors de toutes les séances d’essais et de qualifications, mais uniquement en compétition. Peut-être que parfois, il arrivait d’obtenir des résultats aussi positifs en conduisant sur un simulateur – a-t-il conclu par une blague – sérieusement, c’est le meilleur moment de ma carrière jusqu’à présent“.