Paolo Simoncelli défend Marquez
Après 45 jours de convalescence, Marc Marquez il revient en MotoGP et fait le show, frôlant la pole position au Mans et se battant sans relâche contre Jorge Martin pour défendre la deuxième place, finissant cependant dans les graviers à quelques tours de la fin.
L’Espagnol a fait les gros titres pour le meilleur ou pour le pire, comme d’habitude. Applaudissements pour le Sprint et la course, oui, mais quand vendredi il a attrapé la queue du Desmosedici de « Pecco » Bagnaia pour entrer directement en Q2, il a reçu des critiques du team manager de Ducati Davide Tardozziqui a commenté avec un ton sarcastique : «Marquez est de retour…», alimentant cette haine que l’octuple champion du monde porte toujours avec lui pour un comportement du week-end toujours agressif et à la limite, tant dans l’aspiration que dans les dépassements. Parmi les rares, du moins en Italie, à le défendre, il y a toujours eu Paolo Simoncelli.
Les mots de Simoncelli
Selon le patron de l’équipe SIC58, l’octuple champion du monde est victime d’attaques injustes de la part de la presse : «Les journalistes et la télévision créent souvent de fausses alertes et ne « terrorisment » que ceux qu’ils veulent, on parle souvent de dépassements trop risqués ou trop proches de l’autre conducteur, à la limite de l’absurdité […] E si Marquez avait été là au milieu dimanche ? Et s’il était le coupable de l’un des incidents ou contacts qui se sont produits ? La nouvelle les aurait-elle atténués ainsi ? Je réponds, bien sûr que non ! Ils l’auraient brûlé“.
« Il me semble absurde qu’un garçon après 45 jours de convalescence monte sur une moto avec un cadre jamais testé auparavant, risque de prendre la pole position […] et nous en parlons encore ici. Contrairement à d’autres, on lui reproche des dépassements trop agressifs et des manœuvres à la limite de l’inconvenance, mais des dépassements, les trajectoires bordant le trottoir, l’adrénaline et les sensations fortes sont l’essence du motocyclisme, ce sport n’existerait pas sans lui. Une course comme celle de dimanche en MotoGP ne s’était pas vue depuis longtemps : freinages incroyables, dépassements à la limite, qu’on le veuille ou non, il l’a souligné et en a fait une course Lady […] Ces gens sont le spectacle dont le monde de la moto a besoin“.