De Barcelone à Montréal : le cauchemar se répète
Rien n’a changé pour Sergio Pérez des qualifications du Grand Prix d’Espagne à celles de la nuit d’Italie qui s’est déroulée à Canadadu moins en ce qui concerne l’exclusion retentissante du top 10 de la grille de départ : sur le circuit de Montréal, le Red Bull Mexican s’élancera en effet de 12ème positionderrière un autre pilote également décevant comme Charles Leclerc.
Pluie perfide
Les deux pilotes ont en effet été pénalisés par la décision tardive de passer à pneus secs pendant Q2, n’améliorant pas ses chronos avec le pneu intermédiaire et passant aux slicks juste au moment où la pluie s’abattait sur le circuit. Une décision qui n’a pas apporté les résultats escomptés, pas même lorsque le numéro 11 a tenté le geste désespéré de rassembler les intermédiaires dans les dernières minutes de la séance, alors que les pluies étaient alors devenues plus intenses, comme pour accéder à la Q3. impossible.
« Une catastrophe »
Un moment négatif donc pour le coéquipier de Verstappen, auteur au lieu de la pole position, tout comme lors de la dernière manche à Barcelone : « Ce fut un désastre – Checo a résumé aux micros de Sky Sport F1 – au moment où nous sommes passés aux pneus secs, il était trop tard, et nous étions également dans la mauvaise position sur la piste avec une Alfa Romeo devant. Une fois que nous avons atteint la température, il a commencé à pleuvoir plus fort et il était trop tard, au moment où nous sommes passés aux intermédiaires, la piste était trop humide. Hier a été une journée positive, et même aujourd’hui sur le mouillé, nous étions plutôt bons avant les qualifications, mais nous n’avons pas pu mettre notre potentiel en piste. Demain ça va être difficile de remonter – a-t-il conclu – aussi parce que nous avons vu un rythme de course très soutenu par d’autres équipes, comme Ferrari, Aston Martin et Mercedesmais on verra demain. »