Depuis août il aurait dû être « plus facile » d’obtenir un permis de conduire A3 (ou A sans limites) pour motos, en particulier pour ceux qui ont déjà un permis de conduire A1 ou A2. La réforme a été « gelée » dans l’attente d’un décret d’application qui pourrait être reporté après la formation du futur parlement (des élections politiques sont prévues le 25 septembre prochain). Si tout va en faveur du décret, qui a déjà le permis dit ou le permis A2 pourra obtenir le permis A3 grâce à un stage de conduitedans n’importe quelle auto-école, au lieu de repasser un examen pratique.
Dans le passage vers l’A3, donc, l’examen théorique déjà passé restera également valable pour le permis de catégorie supérieure, en veillant toutefois au respect de deux exigences spécifiques : être en possession d’un permis de conduire A1 ou A2 et attendre exactement deux ans après l’obtention de leur diplôme ; fréquent un cours de sept heures dans une auto-école. Pour les débutants complets, cependant, tout restera identique au passé.
Tout le monde n’aimait pas la norme. Selon Quotidiano.net, le président des auto-écoles Confarch, Paolo Colangelo, a déclaré qu’une « réduction » sur l’obtention d’un permis de conduire serait une erreur. « Notre position est claire, il est toujours préférable de passer un examen pratique de conduite, la sécurité routière est en jeu. Ce que nous ne comprenons pas, ce sont les raisons données par le ministère, pour cette simplification l’explication était : nous n’avons pas le personnel pour les examens. Mais cela ne peut pas tomber sur la communauté« , a expliqué.
Le débat sur la nécessité ou non de l’examen pratique du permis de conduire A3 reste donc suspendu jusqu’à une date à déterminer. Le sujet de la discussion semble cependant tourner, plus que sur la sécurité routière et sur les compétences de conduite des motocyclistes individuels, sur les facteurs d’emploi. Ces dernières années, les gouvernements successifs n’ont pas su cultiver l’évolution de la mobilité et l’insuffisance des ressources investies dans l’enseignement du code de la route : le manque de personnel en est l’une des conséquences les plus évidentes.