Au lendemain du report du vote sur l’arrêt de la vente de voitures à moteur thermique depuis 2035, les réactions de la politique italienne arrivent
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Le vote sur arrêter la vente de voitures à moteur essence et diesel a été reporté et un consensus unanime est levé par la majorité gouvernementale sur ce qui s’est passé à Bruxelles. La position prise par l’Italie a fait sauter la banque dans l’UE, avec les doutes de l’Allemagne qui ont donné le coup de grâce à la procédure déjà préétablie et qui devra maintenant être révisée à la lumière d’un le mécontentement croissant des pays membres. « Ce résultat est grâce au gouvernement qui a pris une position ferme » a déclaré le ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin – « Nous avons été à l’avant-garde de la réflexion en cours à Bruxelles. Enfin, l’Allemagne a posé le problème, mais si notre pays n’avait pas ouvert ce front, en devenant son leader européen, peut-être ne serions-nous pas arrivés à un report ».
Lors d’un entretien accordé à L’empreinte, Pichetto Fratin souligné que « L’Italie doit se défendre car au moins 70 000 emplois sont menacés. Maintenant, nous devons changer de calendrier et d’objectifs. Une date qui bloque les moteurs essence et diesel est inacceptable. Nous voulons établir les temps en discutant avec les producteurs ». Le ministre de l’Environnement a ensuite revendiqué la voie de ces derniers mois pour tenter de trouver une voie qui ne mette pas à genoux l’industrie italienne et le secteur, évaluant également des alternatives. « La question n’est pas de savoir combien d’années nous demandons, mais d’accompagner le changement progressivement. Une date avec une interdiction des moteurs endothermiques n’est pas acceptable, aussi parce que nous sommes convaincus qu’en plus de l’électrique, il y a tout autant d’opportunités avec toute une série de carburants comme les synthétiques, l’hydrogène, notamment pour les poids lourds, le biométhane. La question sur le terrain n’est pas le risque de prendre du retard mais plutôt celle de protéger notre système de production ».