Gérer sa participation d’environ 10 % dans Ferrari, mais aussi décrire i plans de relève par rapport à la structure de l’actionnariat du groupe. Ce sont les deux raisons qui ont conduit Piero Ferrari, fils du fondateur Enzo ainsi que deuxième actionnaire majoritaire de la maison Maranello, à créer une confiance familiale: cela a été annoncé par l’agence de presse Reuters, ajoutant que les bénéficiaires de la fiducie sont la fille de Piero, Antonella, et les petits-enfants Enzo Mattioli et Piero Galassi.
Un document déposé auprès de la SEC (Ferrari est également cotée à la Bourse de New York) définit cette fiducie, établie en vertu de la loi de Jersey et dont le siège est à Modène, comme un instrument utile préserver l’unité de la participation actuelle de Piero Ferrari dans le groupe Maranello : chiffres en main, la mise s’élève à environ 4 milliards d’euros. Le fils du fondateur, Enzo, conservera également les droits de vote dans la société, qui dépassent 15 %. En publiant les détails du document, Reuters a également expliqué que cette décision n’affecte pas l’accord de consultation actuel que Piero Ferrari a avec le principal actionnaire du Cheval cabré, c’est-à-dire Exor: la société holding de la famille Agnelli, qui est basée aux Pays-Bas détient environ 23% de Ferrari et environ 35% des droits de vote, a signé un accord avec Piero Ferrari et la fiducie pour modifier le même pacte et prendre en compte la constitution de la nouvelle entité.