Un petit tremblement de terre secoue le monde de pneus en Italie. Les actions majoritaires de Pirelli ils seraient à vendre. L’indiscrétion, qui n’a pas été confirmée par la société dirigée par Marco Tronchetti Provera, a immédiatement agité les marchés, toujours en quête de certitudes. En effet, il se murmure que les Chinois de Sinochem seraient prêts à évaluer la vente de 37% des actions détenues dans la société italienne spécialisée dans les pneumatiques. La nouvelle relancée par Bloomberg a conduit l’action Pirelli à connaître hier une journée fluctuante, avec une baisse de 4% puis une remontée brutale jusqu’à +1,9% avec l’action à 4,79 euros.
Par rapport à la Bourse, les analystes se sont montrés plus prudents, précisant qu’il est peu probable que quelque chose puisse changer à court terme en la matière. la structure d’entreprise de Pirelli. Même en Chine, tout le monde reste muet, mais selon les mieux informés, Sinochem Holdings évaluerait une simplification de ses participations également sous la pression du gouvernement de Pékin qui pousse à réduire les expositions étrangères. Actuellement l’entreprise italienne dirigée par Tronchetti Provera, qui restera aux commandes jusqu’en 2026 au moins, voit Sinochem Group et China National Chemical Corporation (qui ont fusionné) détenir la majorité grâce à Marco Polo, 27% aux mains d’investisseurs institutionnels, les 14% contrôlés par Camfin di Tronchetti Provera, 9% aux mains du Silk Road Fund et enfin 5% contrôlés par la famille Bombassei via Brembo.
Ce ne sont pas les premières rumeurs concernant un pas en arrière par rapport aux chinois, qui avait acheté les actions en 2015 pour 8 milliards mais dans le passé toutes les rumeurs s’étaient révélées infondées. Dans ce cas, cependant, le contexte géopolitique semble rendre la situation différente, avec Sinochem qui pourrait se concentrer exclusivement sur les produits chimiques, abandonnant l’activité pneumatique, encore moins à l’étranger puisqu’il détient des participations dans Aeolus Tire chez lui.