Chaque année, c’est un grand moment : la trêve estivale qui dure trois semaines touche à sa fin, et nous repartons donc en course. Et comme nous en avons l’habitude, la première course après la trêve estivale se déroulera sur le mythique circuit belge de Spa-Francorchamps.
Défis
Bien que les fans de Formule 1 aient dû attendre une autre course à Spa, c’est la troisième de Pirelli en peu de temps sur le circuit des Ardennes belges : « Le Grand Prix de Belgique marque notre troisième visite à Spa en un mois dans des contextes très différents, après les 24 Heures de Spa, le Rallye d’Ypres de Belgique (qui a connu son dernier jour à Spa) et maintenant la Formule 1 », dit Mario Isola.
Le circuit belge est le plus long du calendrier des courses, environ 7 kilomètres par tour. Seule Bakou s’en rapproche, avec une distance de 6 kilomètres. Il y a donc du travail pour Pirelli. « Les enjeux de ce circuit, notamment en termes de météo, sont bien connus, tout comme les charges sur les pneumatiques », Isola a dit dans un Communiqué de presse Pirelli.
Stratégie
« L’année dernière, les trois premiers se sont qualifiés sur le pneu médium, tandis que le tendre offrait une bonne amélioration de l’adhérence, mais nécessitait plus de gestion et n’était donc pas considéré comme un pneu de course optimal. » Isola prévoit donc une bataille stratégique de pneumatiques en Belgique : « La majorité des pilotes sont passés de moyen à difficile l’année dernière, l’arrêt au stand pour la plupart d’entre eux étant dicté par la voiture de sécurité au tour 11. Nous avons donc pu voir un mélange intéressant de stratégies cette année. »