L’idée est venue du patron de Ferrari, Mattia Binotto, après que Valtteri Bottas et Lance Stroll aient transformé la courbe 1 du Hungaroring en terrain de bowling, écrasant les adversaires sur l’asphalte mouillé comme des quilles : créer une sorte de plafond d’exemption budgétaire pour les équipes qui doivent faire face à d’énormes coûts de réparation pour les dommages causés par les pilotes d’autres équipes. L’allié inhabituel de Ferrari était Max Verstappen. Le Néerlandais, victime de deux accidents sans faute à Silverstone et en Hongrie, devra subir une pénalité sur la grille cette saison pour avoir utilisé une unité de puissance supérieure à celle autorisée.
L’idée de créer une sorte d' »accident sauvage » dans les limites strictes fixées par le plafond budgétaire ne semble pas trouver particulièrement les faveurs des autres dirigeants du Cirque. Parler au site RacingNews365 en fait, Andreas Seidl, Laurent Rossi e Otmar Szafnauer – respectivement numéro un de McLaren, Alpine et Aston Martin – ont souligné leur opposition à cette solution. « Le plafond budgétaire a été longuement discuté entre toutes les équipes dans le passé – clarifié Seidl – et je crois qu’il n’y a jamais eu de discussion pour savoir si les accidents pouvaient être exclus. C’est à nous de nous assurer, lorsque nous commençons une saison, d’avoir un certain budget de côté pour d’éventuels problèmes. Qu’il s’agisse d’accidents ou de fiabilité« .
Presque la même pensée exprimée par le patron d’Alpine, le plus grand bénéficiaire du chaos hongrois. « Vous devez gérer votre budget et l’évaluer pour les accidents, des pièces détachées et tout ce dont vous avez besoin pour une saison complète « dit Rossi. « Quant à essayer de comprendre qui est le coupable – Szafnauer a dit – dans presque tous les accidents, il y en a un qui pointe l’autre du doigt. Alors il suffit de laisser les choses telles qu’elles sont « a gouverné le numéro un de la maison Aston Martin. Un chapitre donc qui semble déjà clos, en espérant que la course au titre ne sera pas tranchée par d’autres incidents.