Gedda, ce podium « contesté » entre Alonso et Russell
Le Grand Prix d’Arabie Saoudite a suscité plus de discussions pour la gestion d’après-course que l’heure et demie de course réelle. Sur la piste, en effet, Red Bull a dominé, donnant un coup retentissant à tous ceux qui pensaient (ou espéraient) pouvoir se disputer la primauté avec l’équipe de Milton Keynes, qui semble désormais à l’abri après seulement deux courses. Cependant, il y a un combat hors de ce monde – Red Bull et dimanche dernier ont vu Fernando Alonso et George Russell comme protagonistes, la FIA rétrogradant d’abord l’Espagnol à la quatrième place pour une faute présumée dans les stands, puis le réintégrant sur le podium, le 100e de sa carrière. Un reniement que Russell n’a pas apprécié.
Le tweet de Russel
Dans les interviews d’après-course, le pilote britannique a immédiatement précisé comment c’était Alonso qui méritait la troisième place. Dans un tweet, il a cependant fustigé la Fédération pour une gestion chaotique de la question des sanctions : « Au final c’est une quatrième position ! La bonne décision à la fin, mais toute cette confusion était une honte pour tous les fans et les personnes impliquées. En tout cas, c’était un super week-end, continuons comme ça“.
P4 c’est alors ! Décision correcte à la fin mais dommage pour tous les fans et toutes les personnes impliquées que nous ayons eu toute cette confusion. Encore un week-end fort. Continuons. 💪 pic.twitter.com/toPZi2Euoa
—George Russel (@GeorgeRussell63) 21 mars 2023
Les raisons qui ont sauvé Alonso
En piste, l’Espagnol s’empare facilement de la troisième position, malgré une pénalité de cinq secondes purgée au garage. Lors de cet arrêt au stand, l’arrière de l’AMR23 d’Alonso a été touché par l’homme positionné avec la béquille, chargé de soulever la voiture et de permettre le changement de pneu. Ce comportement a d’abord été considéré comme irrégulier, car on supposait qu’il relevait de la définition de « travail sur la monoplace », une activité évidemment interdite lors d’une sanction. Cependant, Aston Martin a démontré qu’il n’y avait pas d’accord clair entre les équipes et la FIA sur le fait que toucher la voiture avec le cric était considéré comme un travail efficace.