La dernière saison de Formule 1 s’est terminée avec la suprématie totale de Red Bull, qui en plus d’avoir remporté les deux titres mondiaux – Pilotes et Constructeurs – bien avant la fin du championnat, a également emporté la satisfaction de remporter 15 des 22 courses en cours. dans le calendrier du championnat permettant à Max Verstappen de dépasser le record absolu du nombre de GP remportés en une seule année, portant le nouveau record à 13. L’équipe de Milton Keynes a également pu placer au moins un de ses pilotes sur le podium pour 19 courses consécutives entre le GP d’Arabie Saoudite et celui du Mexique. La séquence du top 3 a ensuite été brusquement interrompue à Interlagos. Red Bull était le sixième plus long podium consécutif pour une seule équipe.
Au sommet de ce classement particulier, malgré les cycles gagnants construits par Red Bull lui-même et surtout par Mercedes au cours des 15 dernières années de l’histoire de la Formule 1, cependant, le Ferrari. C’est un record peu connu, mais l’un des plus inaccessibles de l’histoire du sport automobile, qui témoigne clairement de la niveau de perfection touché par l’équipe de Maranello au début de ce siècle. En fait, entre le Grand Prix de Malaisie de 1999 et la course de Suzuka de 2002, Ferrari a pu aligner une série de 53 courses consécutives avec au moins une voiture toujours sur le podium. Ce sont trois saisons complètes (2000, 2001 et 2002), plus les deux dernières courses de la saison 1999.
Dans ces 53 courses, la Ferrari de Jean Todt, avec Michael Schumacher, Rubens Barrichello éd Eddie Irvin au volant, il a récolté un total de 76 podiums sur les 106 disponibles. Pour donner une mesure de l’ampleur de cet exploit – réalisé d’ailleurs à une époque où la fiabilité des voitures de pointe était certes bien améliorée par rapport aux années 80 et 90, mais encore loin d’être aussi parfaite qu’aujourd’hui – vous avez à regarder qui est à la deuxième place de ce classement : Mercedes. Les Silver Arrows ont marqué 28 podiums consécutifs entre le GP d’Australie 2014 et le GP de Grande-Bretagne 2015. La séquence s’est effondrée sur la piste de Budapest, alors qu’il aurait fallu encore 25 courses pour égaler le record de Ferrari. Cela reste donc vraiment l’un des quelques records difficiles à battre dans l’histoire de la F1même maintenant que les saisons sont composées de 22-23 matchs en moyenne.