Depuis 4 ans, l’ancien PDG de BAR Racing a posé les bases d’une équipe composée à 50% d’hommes et à 50% de femmes dans tous les rôles y compris les pilotes – par MARCO BELLORO
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Une grille en expansion
La F1 connaît une période de forte croissance en termes de popularité et la ruée vers une date au calendrier ou une équipe au départ sur la grille de départ en sont la preuve. Si une limite peut-être infranchissable a déjà été atteinte en ce qui concerne les courses programmées (cette année il y aura 23 courses au calendrier) la grille de départ est bloquée depuis des années avec dix équipes qui veulent protéger leur exclusivité avec des droits d’entrée astronomiques pour rejoindre la catégorie reine de l’automobile. Parmi les nombreuses réalités qui rêvent un jour de courir en F1, il y a aussi la Formula Equal de Craig Pollock.
Pollock et le rêve Formula Equal
L’ancien directeur général de BAR Racing travaille depuis quatre ans sur un projet passionnant : la première écurie du sport composée de 50% d’hommes et 50% de femmes, avec une répartition égale dans toute l’organisation, des pilotes aux ingénieurs jusqu’au mur des stands. Alors que la F1 a souvent été critiquée pour être une discipline résolument masculine à vocation européenne, ce projet de Craig Pollock pourrait en effet être gagnant pour représenter une bouffée d’air frais au sein d’un paddock qui tente de se rajeunir en termes de traditions.
L’égalité des chances partout, du mur à l’habitacle
« Notre ambition est d’offrir et de construire des opportunités et des parcours pour que les femmes atteignent le plus haut niveau du sport automobile – les paroles de Craig Pollock aux micros de CNN à qui il a présenté son équipe de rêve Formula Equal – le projet et l’idée était d’essayer de construire une équipe de Formule 1 50% masculine et 50% fémininece qui est extrêmement difficile à faire si vous partez d’une équipe existante, mais un peu plus facile si vous partez plutôt d’une feuille blanche ».
Financements en provenance du golfe Persique
Bien que la F1 observe depuis quelques années un régime de plafonnement budgétaire, il est évidemment indispensable de pouvoir compter sur des investisseurs solides pour poser les bases d’un projet aussi ambitieux et révolutionnaire au nom de l’égalité des chances : « Nous sommes en discussions intenses avec un pays de la région du Golfe Pollock a ajouté. Je n’arrive toujours pas à me déséquilibrer totalement sur cet aspect qui est crucial car il est évident qu’il faut beaucoup d’argent pour courir en F1″. En bref, Pollock se concentre sur un doppio jolly casser sa tirelire et atterrir en F1 : une équipe composée d’autant de femmes que d’hommes financée par des investisseurs de la zone du golfe Persique dont les régimes politiques se sont souvent retrouvés dans l’œil du cyclone en association avec la F1 visant à donner image plus occidentalisée de ces pays.