Il y a tout juste sept mois, fin août, tout semblait prêt pour le retour officiel en F1 : Porsche avait en effet déposé et enregistré la marque F1nally, une opération qui était considérée comme le prélude à l’annonce officielle de l’accord avec Red Bull à partir à partir de 2026 à l’occasion de l’avènement du nouveau cycle réglementaire relatif aux groupes motopropulseurs, des groupes motopropulseurs qui par rapport aux actuels seront simplifiés par la perte du composant MGU-H qui a tant fait souffrir Honda dans les premières années de son retour en F1. En Belgique à Spa, en revanche, seule Audi a officialisé son entrée en F1 en 2026 aux côtés de Sauber, qui sera progressivement repris en parts sociales d’ici 2026. La négociation entre Porsche et Red Bull n’a pas matérialisé par la volonté de la marque appartenant au groupe Volkswagen de racheter 50% des parts de l’écurie, un facteur qui aurait fait perdre à Red Bull une indépendance qu’il ne voulait pas abandonner. Comme le rapporte le journal the-Race.com Porsche abandonnerait définitivement l’objectif de revenir en F1 en 2026 bien qu’en championnat, il reste une vitrine intéressante pour l’entreprise de Stuttgart.
Pas même de McLaren
Après la fumée noire des négociations avec Red Bull fin 2022, notamment à l’occasion du Grand Prix du Mexique, plusieurs rumeurs avaient circulé selon lesquelles Porsche était à un pas d’un accord avec Williams. En réalité, l’équipe qui aurait entamé des discussions avec Porsche aurait été McLaren, mais même dans ce cas, les discussions ne sont pas allées au-delà des pourparlers préliminaires. Porsche a décidé de se concentrer sur la Formule E et l’Hypercar WEC même si, comme l’avait déjà souligné le PDG du groupe Volkswagen en 2022, perdre une opportunité pour Porsche comme celle de 2026, c’est dire adieu à la F1 « au moins dix ans » c’est-à-dire jusqu’au prochain nouveau cycle réglementaire, qui représentent les seules opportunités de ne pas débuter avec trop de handicap par rapport à ceux qui courent en F1 depuis des décennies en termes de compétences et de savoir-faire.
Footwork-Porsche 1991, une aventure à oublier
Pendant au moins une décennie, donc, 1991 restera encore la dernière année avec Porsche au départ en F1, ne serait-ce que pour quelques courses. Le projet Footwork-Porsche en 1991 est immédiatement parti du mauvais pied quand le moteur allemand s’est avéré trop encombrant au point que la voiture a dû être repensée. Après six courses, cependant, les résultats décevants ont conduit l’équipe à adopter le moteur Cosworth, même si le championnat s’est terminé sans points avec une dixième place comme meilleur résultat signé par Alex Caffi au Japon.