Michael Schumacher il avait tout gagné à bord de la Ferrari spatiale du début des années 2000. Avec Jean Todt à la tête de l’équipe, les deux forment un binôme inédit. Fin 2006, l’Allemand a dit adieu à la roue du rouge, remplacé par Kimi Raikkonen. Ce fut une retraite, rétrospectivement, non décisive pour sa future carrière. L’envie de courir revient, et Mercedes lui offre sa dernière chance en piste, pour un retour à l’argent 20 ans après l’aventure Sauber avec les prototypes.
À la fin de son premier passage en tant que pilote de Formule 1, Jean Todt a pensé qu’il serait bien d’impliquer Schumacher, toujours dans l’orbite Ferrari en tant que consultant et assistant, pour un rôle à responsabilité comme celui de chef d’équipe. A la fin il y avait un gentil du septuple champion du monde déclin de l’offre. En fait, Todt a annoncé que l’Allemand, bien qu’il soit le meilleur candidat pour ce poste, n’en avait pas voulu. La période de cette négociation est datée entre 2007 et 2008 et le 4 janvier 2008 le dirigeant français a déclaré que « Michael aurait été le meilleur candidat pour ce rôle, mais il n’en voulait pas. »
Plus tard, Schumacher lui-même a confirmé que cela n’aurait pas été un avenir idéal, celui de chef d’équipe à Maranello. « Quand j’ai remarqué toute la passion et le dévouement que Jean met dans son rôle, le fait qu’elle est au bureau tous les jours et tous les week-ends, je me suis demandé : ai-je besoin de ça ? Et j’ai dit non», a déclaré l’Allemand d’après ce que rappelle le site ESPN. Il aurait été vraiment étrange de voir Schumacher en tant que Team Principal, un rôle qu’il a ensuite assumé à partir de Stefano Domenicali.
Il y avait également eu plusieurs rumeurs, à l’époque, concernant les visites de plus en plus fréquentes de Schumacher à Maranello pendant l’hiver, encore plus importantes que lorsqu’il conduisait. Sa porte-parole, Sabine Kehm, avait aussitôt dirigé ces rumeurs vers une impasse, rappelant que l’Allemand prenait simplement son rôle de conseiller au sérieux, et rien de plus. De cet intermède entre la retraite et Mercedes, avec Michael qui testait occasionnellement les F1 de Raikkonen et de Massa, on se souvient notamment de sa présence occasionnelle au muret, parfois encadrée par la télévision décidée à sortir une main de la « tente » pour sentir la texture. de la pluie.