Un départ cauchemardesque
Tout l’hiver Fabio Quartararo il espérait des mises à jour de Yamaha, pour tenter de contrer la puissance excessive évidente de Ducati qui lui avait fait perdre le championnat du monde 2022 malgré le gros avantage en points.
Mais la M1 qui s’est présentée à Portimao et Termas de Rio Hondo est loin d’être une prétendante au titre, « El Diablo » semblant incapable de montrer son talent, victime d’un mauvais feeling avec la moto.
Le champion de France a mis sur la feuille de match seulement 18 points et après deux GP, il peut se vanter d’avoir remporté la septième place de la course du dimanche en Argentine comme son meilleur résultat, une course terminée à 11 secondes du vainqueur Marco Bezzecchi. Quartararo est même derrière Franco Morbidelli au classement, qui le précède de trois longueurs : un scénario difficile à prévoir à la veille du championnat du monde, compte tenu des grosses difficultés rencontrées par l’Italien ces derniers temps.
Les mots de la conférence de presse
« Je pense que le potentiel sur le mouillé était excellent, le rythme des Sprints n’était pas le meilleur. Nous devons travailler sur les qualifications, à partir d’ici. Ce M1 n’est-il pas mon vélo ? Ce n’est pas loin, mais quand on n’a pas totalement confiance en la moto, on rencontre des difficultés. A Portimao, les sensations n’étaient pas mauvaises, mais en Argentine, il fallait comprendre les conditions. Nous espérons trouver notre base sur cette piste, faire un pas en avant en qualifications. Test à Jerez pour Razgatlioglu ? Il a eu une belle opportunité, mais je ne lui ai pas parlé. Ce n’est pas à moi de choisir un coéquipier pour 2024. »