Le vieux roi qui ne veut pas céder son trône au nouveau qui avance : un scénario qu’on a vu mille fois dans le sport (on a eu un dernier cas avec la fantastique finale de Coupe du monde entre l’Argentine de Leo Messi et Kylian la France de Mbappé). Même la Formule 1 ne fait pas exception et ils se sont produits dans son histoire affrontements générationnels entre deux champions qui – en tant que tels – sentaient le danger et se grognaient l’un contre l’autre. C’est arrivé avec Ayrton Senna et Michael Schumacher, avec Schumacher lui-même et Fernando Alonso, avec l’Espagnol et Lewis Hamilton (même si Nando il n’avait que 26 ans à l’époque) et c’est aussi arrivé entre le pilote Mercedes et Max Verstappen. Chocs logiques et rencontres mathématiques entre une parabole descendante et une parabole croissante. Jusqu’à quand cependant peut-on espérer revoir le duel Verstappen-Hamilton (avec peut-être l’adjonction de Charles Leclerc) ? Sportivement parlant, Sir Lewis a toujours l’air poli, mais sa carte d’identité ne ment jamais et dans quelques jours, il aura 38 ans.
Le facteur âge est ce qui motive Ralph Schumacher pour donner à Hamilton de moins en moins de chances de championnat, malgré la reconnaissance du niveau de conduite toujours très élevé du pilote Mercedes : « Max et Lewis sont toujours les coureurs les plus complets du paddock. Cependant, Lewis a déjà eu un dur combat avec George Russell au sein de l’équipe. Max, en revanche, ne l’a eu que brièvement avec Sergio Perez au début de la saison», ce sont ses mots à ses compatriotes Sport1. « Une chose est sûre: Max est proche de son apogée et pourra le maintenir longtemps grâce à son âge. Lewis doit faire plus pour être sur le borddoit se battre plus fort“.
Ces derniers jours, Schumacher a également soutenu la candidature de son neveu Mick – nouveau réserve à Brackley – comme éventuel remplaçant d’Hamilton dans le futur. Si Mercedes ne lui donne pas la voiture pour gagner, qui sait, ce sera l’ancien dirigeant qui tentera de régner dans une autre équipe.