Dans une séance où l’erreur était constamment au coin de la rue, Red Bull et Max Verstappen ont tout fait parfaitement. La RB19 est de loin la meilleure voiture de la grille, mais l’excellente gestion d’une séance de qualification en constante évolution est la preuve à quel point l’équipe de Milton Keynes domine le classement des pilotes et des constructeurs également pour son incisivité sportive dans les stands et sur le terrain. piste. en plus de la technique. Les Ferrari, principales candidates après les essais libres pour mettre la pression sur les champions du monde en course, ont sombré dans le mouillé et ont placé Red Bull en meilleure position pour courir après la centième victoire.
Petites inconnues pour Red Bull
Si vous voulez pinailler, il y a deux points d’interrogation qui accompagnent Red Bull après les qualifications au Canada. Le premier petit doute concerne le set-up, avec un RB19 pas sans faute lors des essais libres de vendredi, peinant surtout sur les curbs et les dips. Malheureusement, la pluie rencontrée tout au long de samedi n’a pas permis à l’équipe d’évaluer pleinement l’impact des changements de set-up, notamment la transition vers une aile avant plus déchargée chercher de la traction sur une piste qui freine et redémarre. Pourtant, Verstappen fait état de sensations positives au volant, mais seul le Grand Prix lèvera les derniers doutes.
La deuxième préoccupation est que sur la performance de Sergio Perez, désormais méconnaissable du Grand Prix de Monaco. Le soupçon est que, comme cela s’est produit en 2022, au fur et à mesure que le développement progresse, Red Bull modifie légèrement l’équilibre, se déplaçant de plus en plus vers l’avant et s’éloignant des préférences de conduite du Mexicain. Cependant, il faut également reconnaître que les séances de qualification de Montréal et de Barcelone se sont déroulées sur des conditions de piste mouillées ou pas parfaitement sèches.
Aston Martin promeut les améliorations
Fernando Alonso offre à Aston Martin une première ligne qui n’était pas du tout évidente la veille. Les AMR23 ont surpris du côté négatif vendredi, avec une voiture visuellement nerveuse lors des changements de direction. Les deux pilotes font la promotion les progrès réalisés avec le package de mise à jourmais ils reconnaissent que, pour exploiter pleinement son potentiel, il faudra ajuster les réglages différemment lors des prochaines courses en Autriche et en Angleterre.
L’arrivée de la pluie aurait pu être une épée à double tranchant pour l’équipe de Silverstone. Le mouillé rehausse les qualités de ces voitures qui, comme l’AMR23, bénéficient d’une excellente motricité et d’un arrière particulièrement stable. Dans le même temps, cependant, Aston Martin traîne des difficultés depuis la saison dernière pour faire monter rapidement les pneus en température, un exercice qui peut être encore plus complexe sous la pluie. Pourtant, du moins entre les mains de Fernando Alonso, la voiture a immédiatement affiché des temps respectables, une compétence qui était fondamentale en Q3 où il y avait assez de temps pour un seul tour lancé. Enfin, notons qu’après les évaluations de vendredi, les deux voitures se sont conformées à la configuration aérodynamique la plus chargée, sans craindre les défauts en ligne droite.
Bien mouillé pour la première qualification aussi Mercedes. En début d’année, la W14 peinait à allumer ses pneus en qualifications, une criticité qui pourrait être soulignée dans les intermédiaires. Et pourtant, Russell et Hamilton en Q3 ont immédiatement établi des temps qui leur ont valu la deuxième ligne. Difficile de dire combien cela est dû au talent des pilotes et à la gestion du mur et combien à l’effet bénéfique du nouveau package aérodynamique qui, comme nous l’avons vu, a ajouté de l’appui à la voiture. En tout cas, il est positif de noter que depuis deux courses maintenant, Mercedes ne fait plus référence à la difficulté de trouver la bonne fenêtre de fonctionnement pour les pneus, ce qui a coûté au contraire l’élimination en Q2 à Miami.
Ferrari toujours avec une maladie intermédiaire
Au troisième trimestre, comparez une excellente Williams avec Albon, couplé comme toujours efficace lorsqu’il s’agit de prendre les bons risques pour maximiser le résultat, allant au-delà du potentiel de la voiture. Le top 10 s’embrasse aussi à nouveau le McLaren e la Haascette fois avec Nico Hulkenberg, les mêmes voitures exposées lors des qualifications humides de Barcelone, symptôme de voitures incisives en envoyant rapidement les pneus dans la bonne fenêtre d’utilisation, en particulier dans des conditions de basse température.
Les Ferrari, en revanche, sont mauvaises, car elles partiront de la dixième et de la onzième position. D’accord avec ce qu’a écrit Federico Albano, dans le cas de l’élimination de Charles Leclerc en Q2, il est difficile de se plaindre des choix stratégiques du mur. Avec le recul, le passage immédiat aux slicks aurait été correct, mais cela ne représentait pas la décision la plus intuitive à l’époque, avec une averse menaçante qui risquait de ne pas laisser assez de temps pour revenir des stands et se retrouver ensuite sans tour chronométré. Le Monégasque paye aussi non seulement ses erreurs de pilotage sur les pneus tendres, mais aussi pour un temps sur des intermédiaires tout sauf irrésistibles, ce qui avec deux dixièmes de moins lui aurait de toute façon valu le passage en Q3.
Net de ces épisodes et d’autres, comme la énième pénalité sur la grille pour entrave, cette fois infligée à Carlos Sainz, la Ferrari de samedi a été un parent éloigné de celui vu le vendredi sec. Tout au long des qualifications, les chronos des Reds étaient loin d’être impressionnants, avec le sentiment que la SF-23 peinait à s’exprimer au mieux sur des pneus intermédiaires. La Ferrari 2023 semble souffrir du même problème chronique que les voitures des années précédentes, performant dans des conditions extrêmement humides, mais souffrant au démarrage et au fonctionnement des pneus intermédiaires, caractérisé par une température de fonctionnement plus élevée. Il faudra aussi y réfléchir à Maranello. Tous les regards sont désormais tournés vers la course, qui présentera une piste très verte, glissante et sans gomme, où la gestion du grainage dans les premiers tours sera la maîtresse.