Supériorité écrasante
Red Bull a dominé le Grand Prix de Bahreïn. La puissance écrasante de l’équipe de Milton Keynes sur le circuit de Sakhir va au-delà du doublé EA un ordre d’arrivée qui se lit 38 secondes devant Aston Martin, 48 sur Ferrari et 51 sur Mercedes. Max Verstappen et Sergio Perez étaient les seuls parmi les quatre meilleures équipes (Red Bull, Ferrari, Aston Martin et Mercedes) à utiliser le composé souple également pour le deuxième relais de la course, tandis que les rivaux ont dû se réfugier sur le composé dur en raison de la forte dégradation.
Puissance réduite sur la finition
Comme le rapporte le journal allemand Auto Moteur et Sportde plus, après le deuxième arrêt au stand au cours des dix dernières Max Verstappen et Sergio Perez sur l’indication du mur Red Bull ont réduit la puissance au niveau de l’unité de puissance, une démarche visant à la fois à préserver la motorisation Honda et à éviter aux adversaires des écarts d’une seconde par tour. Ce qui est rapporté est soutenu par les équipes radio étant donné que l’ingénieur de course de Verstappen, Gianpiero Lambiase, a « supplié » Verstappen pendant plusieurs tours jusqu’à ce qu’il obtienne le réglage « strat-5 » et un rythme de 1’37″0 tandis que Verstappen continue de tourner sur 1′ 36″5.
Danger de frottement
Cependant, le Grand Prix de Bahreïn a suscité quelques inquiétudes pour l’équipe dirigée par Christian Horner. En effet, Max Verstappen a fait état d’un dysfonctionnement de l’embrayage lors des rétrogradages, dysfonctionnement qui entraînait un mini-blocage du train arrière. L’embrayage a donc trop surchaufféet ce sera un facteur à prendre en considération pour Red Bull qui, il y a déjà un an en Hongrie, a dû résoudre des problèmes de cette nature en course grâce à des ajustements au volant recommandés par le mur à Verstappen pour éviter ce qui aurait été un KO qui aurait frustré l’une des plus belles victoires remportées par Verstappen en 2022.
Djeddah à l’horizon
Il y a un an, Max Verstappen a gagné à Jeddah en Arabie Saoudite après avoir pris sa retraite à Bahreïn en exploitant la meilleure vitesse de pointe de Red Bull contre une Ferrari qui a choisi une configuration trop conservatrice en termes d’appui craignant une dégradation des pneus qui n’était pas si visible en compétition. Dans deux semaines les partis vont s’inverser et Red Bull devra vérifier si la marge obtenue à Bahreïn sera également égale en Arabie Saoudite. A en juger par la vitesse en ligne droite de Ferrari hier, il y aura beaucoup plus d’équilibre sur le papier.