Réunion ratée
Hier, il a eu lieu une rencontre tant attendue par certains coureurs après les pénalités « aléatoires » enregistrées à Jerez où, par exemple, Fabio Quartararo a dû purger une pénalité pour un long tour pour l’accident au départ du Grand Prix de dimanche, une pénalité incompréhensible même pour Razlan Razali, qui dans ce l’affaire était la partie « lésée » puisque Quartararo est tombé et a submergé Miguel Oliveira.
Dans la course, donc, Francesco Bagnaia a dû retourner la position à Jack Miller après avoir profité d’une erreur de son ancien coéquipier pour conquérir la deuxième position obligeant l’Australien à remonter la moto (une dynamique dans laquelle Bagnaia n’a rien fait d’exagéré, au contraire, il a simplement « puni » une erreur d’un rival) . Pecco lui-même a déclaré à la fin de la course qu’à ce stade, il s’attend à ce que le même critère soit également pris avec les autres coureurs.
Le Sprint au Mans est programmé aujourd’hui à 15h00, une piste qui comporte au moins 3 freinages violents où tout peut arriver et qui conduira potentiellement les Commissaires Sportifs à prendre des décisions qui, s’ils ne tiennent pas compte de la Jerez’ mètre’ ils susciteront encore plus confusion qu’il n’y en a déjà parmi les protagonistes au départ sur la grille de départ de la catégorie MotoGP.
Luca Marini, par exemple, attendait beaucoup de la réunion de la Commission de Sécurité entre les pilotes et les Commissaires menés par Freddie Spencer, mais d’après ce qui ressort du paddock du Mans, aucune avancée majeure n’a été faite sur le sujet. Le journaliste espagnol Ricard Jové a en effet rapporté le fait que selon les témoignages recueillis lors de la réunion de 30 minutes en commission de sécurité, rien n’est allé au-delà d’une première approche timide de Freddie Spencer, à la suite de laquelle presque rien n’a été clarifié à la lumière d’avis contradictoires qui n’ont abouti à aucune conclusion. Par rapport à Jerez, donc, rien n’a changé.